"Je ne suis pas Zorro"

S.P. : Je me devais de montrer au club qu'il ne s'était pas trompé (rires). Je ne suis pourtant pas le Zorro de l'équipe. C'est moi qui ai marqué ce soir face à Caen. Je me dois avant tout de me mettre au service de l'équipe, du collectif et de lui apporter ce que je sais faire. Marquer, c'est évidemment ce que je préfère mais j'ai profité du travail de mes coéquipiers. Je suis jeune, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre. J'ai encore du temps devant moi. Je ne calcule pas, dès que je suis sur le terrain, je me donne à fond.

S.P. C'est vrai que c'est le genre de truc qu'on fait plus facilement à l'entraînement. Là, je ne me suis pas posé de questions. C'était plutôt de l'instinct. Dans ce genre de situation, il faut même éviter de réfléchir. On voit arriver le ballon, on se prépare et quand on le voit au fond, c'est l'explosion. Mais ce n'est pas une fin en soi. J'aurais préféré que ce but nous offre la victoire. Il va falloir encore travailler à l'entraînement. Quand je suis rentré, le coach m'a dit "on est menés 2-0 mais il reste du temps, lâche-toi". C'est ce que j'ai fait.

S.P. : On était peut-être un peu fébrile au début, tétanisés par l'importance de la rencontre. Il faut se servir de ce qu'on a réussi en fin de match pour nos prochaines rencontres. Notamment à Nantes samedi prochain où les trois points seront notre objectif.