"Le vestiaire vit bien "

M.B. : Comme Marseille, on voit que Bordeaux répond présent. Ces deux équipes avancent. Même à dix contre onze à l'extérieur, les Girondins ont été capables de s'imposer. On ne peut qu'être admiratif du travail qu'ils font actuellement. Ils montrent qu'on peut aller au bout de ses idées, à condition de ne rien lâcher et d'y croire jusqu'au bout.

M.B. : Mathématiquement, il y a toujours une chance car il reste quinze points en jeu. Mais c'est vrai que ce sera très compliqué car il désormais deux équipes devant nous. Il faudrait qu'elles commettent plusieurs faux pas et que nous soyons irréprochables. Ces derniers temps, nous n'avons pas gagné beaucoup de matchs. Nous devons donc d'abord nous concentrer sur notre jeu pour réussir les meilleures performances possibles.

M.B. : C'est vrai qu'actuellement, nous n'arrivons pas à aller chercher les victoires en fin de match, contrairement à ces deux équipes. En ce moment, leurs dynamiques sont beaucoup plus intéressantes que la nôtre. À nous de relever la tête et de travailler pour avancer.

M.B. : Non. Au quotidien, le vestiaire vit très bien. On essaie de positiver au maximum. Tout le monde essaie d'aller dans le même sens pour que le groupe ne vole pas en éclat, comme cela pourrait se produire dans certains clubs dans ce genre de situation.

M.B. : Il le faut bien. Si on s'écroule complètement, on pourrait ne pas se qualifier pour la Ligue des Champions. Paris est juste derrière nous. Lille et Toulouse ne sont pas très loin. Si nous ne nous ressaisissons pas, nous pouvons vraiment tout perdre et ce serait catastrophique. L'objectif minimum est de se qualifier pour la Ligue des Champions.

M.B. : Pas du tout. Il faut au moins garder cette troisième place. La quatrième place serait une catastrophe. Si on arrive à accrocher le titre, ce serait un miracle.

M.B. : Non, ce n'est pas compliqué. On respecte nos couleurs, nous devons faire notre métier jusqu'au bout. Il faut gagner un maximum de matchs pour conserver cette troisième place.

M.B. : Bien sûr car tous les joueurs qui sont ici veulent gagner des titres. Une année vierge serait dommage pour tout le monde. L'objectif est d'accrocher la Ligue des Champions, avant de repartir pour faire mieux la saison prochaine.

M.B. : Il faut gagner sinon, en cas de victoire de Paris devant Rennes, nous pourrions nous retrouver à la quatrième place. Ce sera un match compliqué, Valenciennes ayant encore besoin de points pour assurer son maintien. À l'image de son entraîneur, Valenciennes est une équipe qui ne lâche jamais rien. J'avais vu à la télévision sa rencontre contre Lille (2-0) qui avait prouvé que, sur un match, cette équipe était capable de rivaliser avec des formations du haut de tableau.

M.B. : Oui, depuis que je suis revenu de blessure, mon souhait est de jouer au milieu de terrain. À moi de travailler à l'entraînement et en match pour trouver des automatismes à ce poste, et pour gagner ma place.

On vous annonce au Paris Saint-Germain la saison prochaine…

M.B. : Ça fait 15 ans que Paris me demande (sic) mais 15 ans que je n'ai pas porté ses couleurs. C'est une question qui revient chaque semaine. Pour l'instant, je suis lyonnais et il me reste deux ans de contrat. On verra bien où je serai au mois de juillet mais, pour l'instant, je me vois bien poursuivre l'aventure que j'ai entamée ici il y a deux saisons.

M.B. : Rester à Lyon.

M.B. : Même s'il n'y a pas la Ligue des Champions.