Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Sessègnon a les clés

Eurosport
ParEurosport

Publié 16/12/2008 à 05:50 GMT+1

Auteur d'un doublé à Auxerre (1-2), Stéphane Sessègnon confirme match après match son influence sur le jeu du PSG. A 24 ans, le milieu de terrain béninois est pour beaucoup dans la bonne première moitié de saison de Paris. Surtout depuis son repositionnem

Paul Le Guen peut se frotter les mains. Depuis quelques matches, l'entraîneur parisien semble en effet avoir trouvé la formule magique pour faire gagner le PSG. Son bloc défensif fait merveille et son duo d'attaque, Giuly-Hoarau, affiche une complémentarité déroutante. Mais sa plus belle trouvaille est certainement d'avoir repositionné Stéphane Sesègnon sur le flanc droit du milieu de terrain. En début de saison, le milieu béninois occupait l'axe, avec plus ou moins de réussite. Depuis qu'il évolue sur le côté, Paris a trouvé son équilibre. Son jeu ne penche plus exclusivement à gauche comme c'était le cas ces dernières saisons. Et l'ancien Manceau n'en finit plus de confirmer son énorme potentiel, à l'image de son doublé à Auxerre (1-2).
Jusqu'ici, on connaissait davantage le Sessègnon dribbleur. Son explosivité, sa capacité d'accélération et de percussion, sa couverture de balle et ses crochets dévastateurs faisaient déjà merveille depuis le début de la saison. En Bourgogne, on a découvert le Sessègnon buteur. D'abord à la réception d'un corner de Jérôme Rothen astucieusement dévié au premier poteau par Sylvain Armand. Puis, dans un style qui lui correspond davantage, sur une percée dans l'axe. Le Béninois a fait parler sa technique et sa puissance pour éliminer deux défenseurs auxerrois avant de tromper Rémy Riou d'un extérieur du pied bien senti au premier poteau. Un but qui symbolise tout ce que peut apporter Sessègnon depuis qu'il évolue à droite.
"Il souffrait de ne pas marquer"
Sur le côté, sa capacité d'élimination crée les décalages. Mais c'est bien quand il repique dans l'axe que le Béninois devient un vrai poison pour les défenses adverses. Si cela ne va pas sans poser quelques problèmes pour le repli défensif, c'est peut-être là que se trouve la majeure partie du pouvoir créatif du PSG. Le premier but de Guillaume Hoarau face au Mans (3-1) la semaine passée et celui de l'ancien Manceau contre Auxerre sont là pour en témoigner. Paul Le Guen craint qu'un recentrage systématique de Sessègnon laisse Cearà trop seul sur le côté droit. Mais, jusqu'ici, Paris n'en a pas payé les conséquences. Grâce aussi aux très belles prestations du défenseur brésilien.
Après la victoire face à Lille (1-0), Le Guen espérait que Sessègnon hausse son niveau de jeu car le rendement du PSG dépend beaucoup, énormément même, de celui de son milieu béninois. Le technicien breton a été entendu, et il n'a pas manqué de souligner la belle prestation de son joueur à Auxerre. "Il a été très intéressant. Il joue milieu droit. Il sait exploiter une bonne alternance en étant "large" ou beaucoup "plus intérieur". Il est de mieux en mieux dans l'équipe. Il souffrait de ne pas marquer assez. Il en a inscrit deux. C'est bien", s'est réjoui l'entraineur parisien. Depuis qu'il a repositionné son joueur à droite, Paris a remporté cinq de ses six derniers matches et semble solidement installé dans le peloton de tête de la Ligue 1. L'ancien Manceau, qui a encore une marge de progression importante dans le dernier geste, est devenu la clé de la réussite parisienne. Le Guen n'a plus qu'à espérer que ça dure.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité