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"Toujours un grand espoir"

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ParEurosport

Publié 03/05/2009 à 09:15 GMT+2

Le nul concédé devant Toulouse par Marseille (2-2) au Stade Vélodrome n'empêche pas Eric Gerets de croire toujours au titre de champion. L'entraineur belge concède également que ses joueurs ont sans doute été destabilisés par l'annonce de son départ, désormais entériné par Pape Diouf.

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Crédit: Eurosport

ERIC GERETS, l'OM a buté pendant toute la première période sur une équipe de Toulouse très solide défensivement. Avez-vous été surpris par l'organisation du TFC ?
E.G : Quand on regarde le nombre de buts qu'ils ont pris, leur organisation ne me surprend pas. On savait très bien qu'ils allaient jouer très regroupés. Chacun a le droit de jouer comme il veut… Mais je veux faire des compliments à l'entraîneur et à toute l'équipe de Toulouse. Ils ont drôlement bien fait les choses. Et en plus ils ont un cow-boy extrêmement dangereux devant.
Vous êtes également tombé sur un gardien adverse en réussite. Que pensez-vous de la prestation de Cédric Carrasso ?
E.G : Malheureusement, mon ex-gardien de but m'a donné raison quand j'ai dit cette semaine que c'était un tout grand. Il a prouvé qu'il était un des meilleurs gardiens en France. C'est un Monsieur.
Une nouvelle fois Marseille ne s'est réveillé qu'après la mi-temps. Vos joueurs sont-ils fatigués en cette fin de saison ?
E.G : Vous savez, c'est un match où l'on a dû de nouveau montrer beaucoup de caractère. En première mi-temps, il y avait trop peu de mouvement et de combinaisons devant le "goal". Nous n'étions pas trop dans le match offensivement.
Les deux changements à la pause ont permis à l'OM de changer de visage…
E.G : Oui, je suis content de la réaction de mes joueurs. En première période, il n'y avait pas grand-chose qui venait de notre côté gauche. C'est pour ça que j'ai essayé avec Bolo Zenden de mettre quelqu'un qui centre bien, même si Ronald Zubar a mieux fait ses tâches défensives. J'aurais pu mettre Zenden dès le début. Mais on se serait fait prendre en contre. Car je savais bien que Braaten allait plus vite que Bolo. Si on garde notre organisation et que l'on fait circuler le ballon, l'adversaire doit courir après le ballon. Et si en perte de balle, toutes les positions avaient été prises, il n'y aurait pas eu autant de problèmes. Mais Bolo s'est retrouvé très souvent en deux contre un. Car Mamadou Niang commençait à être fatigué. J'avais donc demandé à Brandao de se mettre sur le côté et de replacer Niang au milieu mais Brandao était aussi fatigué à la fin du match. Zenden n'avait donc pas une tâche très facile.
L'absence des vos deux latéraux habituels (Taiwo et Bonnart) a-t-elle été préjudiciable ?
E.G : Tout le monde s'est battu contre Toulouse. Mais même si Kabore a fait son job du mieux possible, il nous a manqué quelque chose sur les côtés. Je ne jette certainement pas la pierre aux latéraux car ils essayent d'aider l'équipe. Je dois laisser jouer des gens qui n'ont pas l'habitude de ces postes-là. C'est toujours un peu difficile, mais on est toujours premiers. Et il y a toujours un grand espoir qu'à la fin de la saison on ne soit pas loin.
Avez-vous été surpris par le manque d'organisation de votre équipe ?
E.G : C'est une chose qui n'est pratiquement pas arrivé cette saison. Le parcours que l'on a fait ne vient pas comme ça. On a toujours respecté les consignes. Alors que face à Toulouse, de temps en temps, je me suis dit que l'on courait un peu n'importe où.
Comment jugez-vous l'entrée de Hatem Ben Arfa ?
E.G : Avec Hatem, il y avait quand même beaucoup plus de mouvement dans l'équipe. Mais à 1-1 on a tellement cherché à marquer que l'on était mal organisé. Il n'y avait plus la discipline en perte de ballon. Tu joues de nouveau trop avec le coeur et trop peu avec la tête. Après tu reçois de nouveau un "goal" et là tu tentes l'impossible pour égaliser et puis pour gagner.
Est-ce deux points de perdus dans l'optique du titre ?
E.G : Vu la physionomie du match, on a perdu deux points. Nous regrettons de ne pas avoir gagné mais d'un autre côté, on aurait pu perdre malgré toutes les occasions que l'on a eues.
Pensez-vous que vos joueurs ont pu être déstabilisés par l'annonce de votre départ ?
E.G : Je sentais l'obligation d'être honnête vis-à-vis de mes joueurs. C'est pour cela que je leur ai annoncé. Mais ça dure maintenant depuis cinq jours. Et c'est vrai que ça pèse un peu sur tout l'Olympique de Marseille.
Après six victoires d'affilée, l'OM concède un match nul. Peut-on parler de coup d'arrêt ?
E.G : Je ne sais pas. Bordeaux joue dimanche, on verra bien.
Avez-vous vu le drapeau géant de la Belgique dans les tribunes lors des animations d'avant-match ?
E.G : Ah non. Merde, je l'ai loupé (rires)…
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