Casanova défend Gignac

A.C. : C'est le moins que l'on puisse dire. Nous avons eu une maîtrise totale pendant 90 minutes, nous n'avons concédé qu'une occasion en première période sur un coup de pied arrêté et une autre en fin de match. Nous avons eu une possession de balle sans partage et nous nous sommes créés énormément d'occasions.

A.C. : Nous n'avons pas su allier l'efficacité aux enchaînements de qualité que nous avons proposés. Nous avons manqué d'efficacité offensive et défensive sur nos premiers matches et là, ce n'était que la première. Mais je suis satisfait de l'état d'esprit affiché par l'équipe, sa solidité au niveau de la récupération du ballon et ses intentions dans le jeu.

A.C. : Il ne faut pas se focaliser sur Gignac. D'autres joueurs ont eu des occasions et auraient pu ou dû marquer. Il ne faut surtout pas pointer quelqu'un du doigt. On a l'habitude de dire que pour les équipes qui se créent des occasions sans marquer, cela finit toujours par rentrer.

A.C. : Après cette déconvenue (défaite 0-1, NDLR), il était important de montrer le visage qui avait été le nôtre la saison passée, celui d'une équipe assez bien organisée, qui soit performante dans la récupération du ballon avec un grand engagement. C'était l'objectif que j'avais d'abord fixé à mes joueurs. Ils ont ensuite démontré que dans l'animation offensive, ils avaient aussi de la qualité. Il y a eu des choses d'un très bon niveau. Après la défaite de Valenciennes, il fallait faire quelque chose. J'ai beaucoup d'options au milieu. Comme je le dis tout le temps, personne n'est indispensable mais tout le monde est important. Cela a encore été démontré samedi.

Ce match vous rassure-t-elle avant le déplacement au Partizan Belgrade en coupe d'Europe ?

A.C. : Je ne suis ni rassuré, ni inspiré. La performance de mon équipe ce soir, c'est le minimum que j'en attends étant donné son potentiel. Maintenant les matches sont des bras de fer avec un rapport de force. Il faut savoir les remporter et nous n'avons pas su le faire contre Valenciennes malgré une douzaine d'occasions. Chaque match a sa vérité.