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"Il ne fallait pas céder"

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ParEurosport

Mis à jour 29/01/2011 à 00:04 GMT+1

Furieux, Antoine Kombouaré... Si le transfert de Stéphane Sessegnon à Sunderland n'est pas encore finalisé, l’entraîneur du PSG fustige déjà l'attitude du milieu béninois et considère que, "rien que pour l'exemple, il ne fallait pas céder".

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Crédit: Eurosport

La haine de la défaite est un concept cher à Antoine Kombouaré. Le cas Stéphane Sessegnon a permis de le vérifier. Désireux de conserver son milieu béninois malgré un mois de bras de fer, l'entraineur parisien a dû se résoudre à le laisser partir, même si la transaction "n'est pas encore finalisée" selon Robin Leproux, parce que les "garanties et les échéances de paiement" ne sont pas encore actées.
Kombouaré n'a pas attendu que le départ de son numéro 10 soit officialisé pour dire ce qu'il en pensait. "Il a décidé de mener un bras de fer. C'était un jeu dangereux, il l'a gagné. Ce qui est important, c'est qu'il est parti, c'est le constat. Je dis bravo au club mais je reste campé sur mes principes", a-t-il déclaré en conférence presse, avant de fustiger l'attitude de l'ancien Manceau. "Ce qu'il a fait, c'est très grave au niveau du comportement. Vous ne l'avez pas assez souligné. Vous avez été fort pour taper sur l'équipe de France à un moment. Là, le type est payé, salarié, et il fait un bras d'honneur. En gros, il dit "je vous emmerde". Je ne suis pas actionnaire, je n'ai pas d'argent mais rien que pour l'exemple il ne fallait pas céder", estime AK.
En gros, il dit "je vous emmerde"
L'entraineur parisien ne nie pas la bonne opération financière que pourrait réaliser le club de la capitale, avec un transfert qui avoisinerait les 7 millions d'euros. Mais il estime que ses dirigeants n'ont pas envoyé le bon message en perdant ce bras de fer. "Il y a la réalité économique. Si ce sont les chiffres annoncés, c'est fantastique pour un mercato d'hiver et un joueur qui ne joue pas, a-t-il reconnu. Mais le club doit montrer qu'il est costaud et là ça n'a pas été le cas pour des raisons financières. Si le club fait une bonne opération financière, il sauve la face simplement. Sur le plan des principes, de l'éthique, quand on ne vient pas à l'entraînement, il ne faut pas céder. C'est interdit".
Les regrets de Kombouare s'arrêteront là. L'entraineur parisien ne pleurera manifestement pas longtemps le départ d'un joueur qui jouait peu, et qu'il n'appréciait pas trop. "Ce n'est pas mon ami", a lancé l'ancien coach de Valenciennes. "Ça fait trois semaines qu'il n'est plus là ! Je n'allais pas lui mettre des coups de pied au cul pour qu'il joue. Demain, je regretterai un départ de Giuly ou Hoarau. Il faut appeler un chat un chat. C'est un joueur qui ne jouait pas beaucoup, dans la tête et physiquement aussi, il n'y était plus". Avec ses dirigeants, Kombouare va maintenant tenter de trouver un remplaçant au milieu béninois. "Payet nous intéresse" a confirmé Robin Leproux dans la journée. Sa venue permettrait de tirer définitivement un trait sur une saga hivernale dont le PSG se serait bien passé.
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