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Panique à l'arrière

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/05/2011 à 01:08 GMT+2

Au terme de la 37e journée de Ligue 1 un peu folle où aucun des menacés n'a perdu, sept équipes sont encore concernées par la relégation. D’Auxerre (12e, 46 points) à Monaco (18e, 44 points), tous peuvent encore rejoindre Lens et Arles-Avignon dans l’ascenseur pour l’échafaud.

LIGUE 1 2010/2011 mONACO

Crédit: AFP

AUXERRE (12e, 46 points, +3)
Sur une série de neuf matches sans défaite avant la 37e journée, l'AJA a craqué au plus mauvais moment à domicile face à Brest (0-1). Les hommes de Jean Fernandez semblaient sauvés mais ils sont les seuls à avoir perdu en bas de tableau (avec Lens, déjà relégué). Douzièmes avec deux points d'avance sur Monaco, premier relégable, ils devront se sauver à Lorient lors de la dernière journée. L'agitation actuelle au sein du club ne devrait pas franchement aider mais la différence de buts positive (+3) pourrait se révéler capitale.
L'avis de Jean Fernandez (entraîneur d'Auxerre) : "Cette défaite n'a rien à voir avec les problèmes de gouvernance actuelle du club. L'administratif et le technique sont deux choses différentes. Nous étions sur une série de neuf matches sans défaite, c'était peut-être le match de trop pour l'équipe. J'ai ressenti une certaine lassitude psychologique ".
BREST (13e, 46 points, -5)
Après six rencontres sans le moindre succès, les Bretons ont réagi de belle manière en allant s'imposer à Auxerre (0-1). Sans briller, ils ont fait de preuve de réalisme sur une belle frappe de Touré (63e), de solidarité en défense et de courage avec leur gardien Elana, décisif en fin de rencontre face à la féroce volonté adverse. Désormais treizièmes avec deux points d'avance sur la zone rouge, ils devront fournir un dernier effort et confirmer lors de la réception de Toulouse, tout juste sauvé.
L'avis d'Alex Dupont (entraîneur de Brest) : "C'est encore une journée de fou, où tout le monde gagne dans le bas de tableau, ou presque. Il va falloir 47 points pour se sauver, c'est du jamais vu. Ce soir, j'ai été rassuré par le contenu de notre match, nous avons maîtrisé notre jeu collectif, notamment dans la possession du ballon.
NICE (14e, 46 points, -14)
Si les Aiglons ont fait le travail en s'imposant face à Lorient (2-0), les autres concurrents ont aussi marqué des points. Les hommes d'Eric Roy joueront donc leur survie à Valenciennes, un concurrent direct. Une issue crispante d'autant que les Aiglons ne se sont imposés qu'à deux reprises à l'extérieur cette saison. Pour réaliser un résultat dans le Nord, les Azuréens devront parier sur le même réalisme que celui qui a fait leur bonheur et celui d'Eric Mouloungui, homme providentiel d'un soir. Ils pourront aussi compter sur une défense solide, malgré l'absence de Civelli et sur un impérial Ospina, redevenu décisif face aux Merlus.
L'avis d'Eric Roy (entraîneur de Nice) : "Pour le maintien, avec 46 points, rien n'est encore fait. Mais nous avons toujours notre destin dans nos mains. Cette fin de championnat est une incroyable prise de tête. C'est la première fois que je vis un truc pareil. Mais rien ne m'a jamais été épargné. L'important est de rester concentré et d'essayer de faire le match qu'il faut à Valenciennes. Tout se jouera au mental, aux nerfs".
VALENCIENNES (15e, 45 points, +3)
Espéré avant le coup d'envoi, un point séduisant et encourageant a été ramené par Valenciennes du Stade Vélodrome. Une prestation réussie tant pour le fond comptable que dans la forme. La saison dernière, les Nordistes avaient pris une valise au Vélodrome (5-1). En 2011, les hommes de Philippe Montanier n'auront a priori pas à faire les leurs pour prendre le train de la Ligue 2. Aujourd'hui 15e avec 45 unités au compteur et assis sur une différence de buts positive, VA est dans le wagon de tête des chercheurs de maintien. Le week-end prochain, il a une balle de match à concrétiser à domicile face à un autre postulant au maintien, l'OGC Nice. Valenciennes à Nungesser, c'est deux défaites seulement quand le club azuréen affiche l'avant-dernier plus mauvais bilan de Ligue 1 à l'extérieur (2 victoires).
L'avis de Philippe Montanier (entraîneur de Valenciennes): "Ce résultat n'est pas immérité, mais il ne suffit pas pour nous sauver. Nous avons cependant notre destin en mains. Nous restons méfiants, ce sera tendu jusqu'au bout, c'est une année folle à ce niveau-là. Mais ce point est important".
CAEN (16e, 45 points, -5)
Malgré un bon nul à Lyon (0-0), les hommes de Franck Duma0s n'ont pas définitivement assuré leur maintien d'autant que les succès de Monaco à Montpellier (1-0), de Nice face à Lorient (2-0) et de Brest à Auxerre (1-0) ont eu pour effet de resserrer les écarts en bas du tableau. Alors qu'ils comptaient trois longueurs d'avance sur les Monégasques, les Normands n'en ont désormais plus qu'un. Ils joueront leur survie dans l'élite face à Marseille lors de la dernière journée. L'OM n'a plus rien à jouer.
L'avis de Franck Dumas (entraîneur de Caen) : "En apprenant les autres résultats, les joueurs étaient déçus du résultats mais je leur ai dit de relever la tête. Soyez heureux de ce que vous avez fait. Il ne faut pas minimiser ce que nous avons fait. C'est Lyon en face ! Le fait de subir n'était pas une tare mais plutôt une stratégie. Nous ne sommes pas encore sauvé avec 45 points. C'est terrible. Je compte sur nous."
NANCY (17e, 45 points, -5)
Malgré une victoire méritée à Rennes (0-2), les joueurs de Pablo Correa n'ont pas beaucoup avancé dans la lutte pour le maintien. A l'issue de cette rencontre, Nancy est toujours un point devant Monaco, premier relégable, et apparait comme le premier menacé avant le dernier épisode. Après le nul à Paris et la victoire contre Nice, la partie de samedi a néanmoins confirmé la bonne forme des Lorrains. Rarement inquiétés par les Bretons, ils se sont créé de nombreuses occasions et le score aurait facilement pu être plus lourd. Mathématiquement les Nancéiens sont encore en danger, mais ils recevront Lens, déjà relégué le week-end prochain...
L'avis de Pablo Correa (entraîneur de Nancy) : "Il va falloir terminer ce travail dont j'ai l'impression qu'on l'a commencé il y a des siècles. Je suis fier de mes joueurs depuis longtemps. Il y a un bon moment que c'est acceptable, mais c'est un manque d'efficacité qui nous coûte cher. Il faudra tenir bon et surtout ne pas le jouer avant. Il faudra se donner tous les moyens."
MONACO (18e, 44 points, -2)
Monaco devait revenir avec un résultat de la Mosson, pour encore croire au maintien. Mission accomplie pour les hommes de Laurent Banide. Un succès certes, mais au goût légèrement amer puisque même avec les trois points en poche, les joueurs de la Principauté sont toujours en ballottage défavorable, à une journée de l'épilogue du championnat. La faute à leurs concurrents directs, qui eux non plus n'ont pas abdiqué. Comme on pouvait s'y attendre, Monaco jouera sa survie parmi l'élite lors de l'ultime rendez-vous, dimanche prochain à domicile. Une bonne nouvelle? Pas si sûr car c'est Lyon qui se présentera à Louis II avec la ferme intention de l'emporter pour valider son billet pour la prochaine Ligue des Champions.
L'avis de Laurent Banide (entraîneur de Monaco) : "Chaque fois que l'on fait un bond, les équipes ne lâchent pas derrière. Toutefois, c'est un résultat très important pour nous car nous avons notre avenir en mains. Si on gagne devant Lyon, on restera en Ligue 1. Je suis content de l'état d'esprit des joueurs. Nous devons nous concentrer sur notre prochain match. On peut faire quelque chose devant une grosse équipe même si c'est un gros chantier."
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