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Alain Casanova (TFC) : "Recruter, notre dernier recours"

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ParEurosport

Mis à jour 19/10/2012 à 00:33 GMT+2

Alain Casanova nous en dit plus sur la politique de recrutement très sage de Toulouse. Pour lui, le mercato est "à double tranchant." Eclairage.

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Crédit: Eurosport

Depuis plusieurs saisons Toulouse recrute peu (ndlr : trois arrivées cette saison). Est-ce que cela correspond à une vraie volonté du club ou aux réalités économiques du moment ?
Alain Casanova : Il y a des deux. Notre volonté est encore plus prononcée si on tient compte des réalités économiques. On voulait avoir un effectif réduit, garder l'ossature de l'équipe et les joueurs qui sont là depuis pas mal d'années. Nous avons un axe fort : promouvoir nos jeunes et notre centre de formation.
Quels sont les principaux bénéfices d'un recrutement sage au-delà de l'aspect purement économique ?
A.C. : On est sur un projet depuis cinq ans, les joueurs le connaissent et se le sont appropriés. Notre système de jeu, notre organisation et nos piliers dans l'animation sont connus et établis. Ils nécessitent des automatismes. Ne pas ou peu recruter, c'est gagner du temps sur tout cela mais aussi sur notre mode de fonctionnement, notre méthodologie d'entrainement. On garde une base importante pour bien démarrer la saison.
Pour Toulouse, recruter sert donc avant tout de variable d'ajustement ?
A.C. : Tout à fait. On a un effectif très jeune mais pour que cela soit viable, il nous faut des joueurs d'expérience et du vécu comme Didot ou Sirieix. On a voulu recruter Zebina et Blondel cette année. Ils seront importants dans les moments difficiles, dans les matches à gros enjeux et en fin de saison. Mais le recrutement reste un ajustement. Chaque année, on établit nos besoins en fonction des fins de contrat, des joueurs qui n'ont pas donné pleine satisfaction et nos manques au centre de formation. En fonction de tout cela, on cible le poste et le profil de joueur recherché. Le recrutement, c'est l'étape ultime, notre dernier recours. On analyse d'abord ce qu'on a à l'intérieur du club et les projections qu'on a avec nos jeunes.
Si on excepte le PSG, les clubs qui ont peu recruté trustent les premières places quand ceux qui ont été plus actifs cet été sont en difficulté. Comment l'expliquer ?
A.C. : C'est une photographie du moment. Après huit journées, on ne peut pas en tirer d'enseignements majeurs. Il faudra attendre la fin de saison pour voir si c'est décisif. Ne pas recruter favorise les automatismes. Beaucoup recruter crée une forme de méfiance et d'insécurité qui met tout le monde en alerte. Alors oui, ça peut décupler l'envie de bien faire mais c'est à double tranchant.
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