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Aulas persiste et signe

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ParEurosport

Mis à jour 06/07/2012 à 10:03 GMT+2

Même s'il avoue avoir été un "peu trop brutal", Jean-Michel Aulas ne renie pas sa sortie et explique ses propos dans L’Equipe.

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Crédit: Eurosport

Sa sortie dans Le Progrès a fait des vagues et a surpris par la violence de ses propos. Jeudi,  le président lyonnais a dézingué "les pharaons et les dinosaures" coupables à ses yeux d'avoir "pourri le vestiaire". Et il n'a pas hésité à citer ses cibles : Cris, Aly Cissokho, Michel Bastos et Kim Källström. Vendredi, "JMA" revient dans L'Equipe sur cette interview sans concession, qui va faire jaser pendant quelque temps. S'il concède avoir été un "peu trop brutal", il assume et enfonce même le clou. "Après le PSG, les meilleurs contrats du football français sont à Lyon. Ils sont faits pour être respectés. Mais aux joueurs, je dis attention, ne faites pas trop les malins", prévient ainsi le patron des Gones.
Pour le cas de Cris à qui il reproche d'avoir "freiné l'évolution du duo Koné-Lovren" et qui "ne peut plus rester", Aulas ne regrette rien. "Sur ce dossier, j'ai pensé rendre service au coach et aux joueurs en disant stop", s'explique-t-il. Il ne s'en cache d'ailleurs pas. Cette sortie peut être une manière de pousser certains de ses protégés à quitter le navire. Mais ce qui l'anime vraiment selon lui, c'est surtout un désir de faire passer "un message de valeurs". "C'est d'abord une manière d'expliquer aux joueurs ce que je n'accepterai plus d'eux", lâche-t-il, tout en prévenant qu'il ne comptait plus "faire de cadeaux". Bien conscient que ses déclarations risquent de laisser des traces dans le vestiaire alors que la préparation débute à peine, Aulas assume et espère surtout : "Cela peut libérer l'équipe". Réponse dans quelques mois.
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