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Guillaume Hoarau, défenseu

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/03/2012 à 23:36 GMT+2

Jusqu'à la 78e minute de son match face à Bordeaux (1-1), le PSG avait réussi son pari de ne pas prendre de but. Mais le club de la capitale, qui a bénéficié d'un Guillaume Hoarau très présent dans les tâches défensives, notamment sur les coups de pied arrêtés, a malgré tout cédé une fois de plus...

Guillaume Hoarau, 2012

Crédit: AFP

S'il y a bien un secteur où le PSG était attendu dimanche face à Bordeaux, c'était celui de la défense. Avec dix buts encaissés sur les cinq dernières journées - le pire bilan de Ligue 1 et sans compter les trois face à Lyon en Coupe - l'arrière garde parisienne avait pas mal de choses à se faire pardonner. Elle s'en est bien tirée sur les coups de pied arrêtés, mal récurrent ces derniers temps (9 des 13 derniers encaissés). Guillaume Hoarau, et son précieux mètre quatre-vingt-douze, ont bien aidé. A plusieurs reprises, l'attaquant est descendu donner un coup de main, de tête devrait-on dire, sur corner (32e) ou coup franc (38e, 57e). Sans doute la parade trouvée par Carlo Ancelotti, au-delà de la plus élémentaire concentration, pour inverser le cours des choses.
L'entraîneur italien avait choisi un 4-2-3-1 avec un axe désormais classique (Sakho-Alex) ainsi que Jallet et Tiéné (Maxwell n'étant sans doute suffisamment pas remis) derrière la paire Motta-Sissoko. Elle a été renforcée par Matuidi à la pause, pour permettre le retour du sapin de Noël en 4-3-2-1, Menez sortant suite à un souci au tibia. Le capitaine du PSG était en charge de Maurice-Belay alors que le Brésilien s'occupait de Diabaté. Excepté une relance hasardeuse d'entrée de Sakho (3e) et une bourde d'Alex qu'il rattrapait lui même (31e), les deux hommes ont plutôt bien tenu en première période des attaquants bordelais maladroits.
Alignement approximatif
C'est sans surprise des côtés que le danger est venu pour l'arrière garde parisienne. Notamment de la gauche où Trémoulinas a plusieurs fois pris à revers Jallet avant la pause. Le problème semblait réglé en seconde période. Le club de la capitale dominait son sujet depuis une bonne vingtaine de minutes quand est intervenue l'ouverture du score des visiteurs. Un service d'Obraniak dans le dos de Jallet pour Maurice-Belay. L'ex-Lorientais n'était toutefois pas le seul coupable puisque Sakho couvrait Diabaté dans l'axe. A sa décharge également, le latéral a souvent pris son couloir pour apporter offensivement. Ce qui n'a pas été le cas de Tiéné, bien timide pour franchir la ligne médiane et même rappelé à l'ordre par Ancelotti à la 37e, lui signifiant par de grands gestes d'aller de l'avant. Sur l'action, le ralenti révèle quoiqu'il arrive un alignement approximatif.
L'autre faiblesse parisienne dans cette rencontre s'est ressentie au milieu notamment en première période. Le milieu à cinq des Girondins a mis à mal Motta et Sissoko dans l'obligation de rattraper les déchets de Pastore ou de Menez. L'entrée de Matuidi à la pause a fait du bien dans l'entrejeu. Problème : devant, ça n'a pas suivi jusqu'à l'égalisation d'Hoarau. L'attaquant a eu plusieurs autres occasions mais il avait laissé du jus dans ses tâches défensives, que ce soit descendre sur les phases arrêtées ou bloquer la première relance girondine. Cela s'est vu notamment sur son manque de fraîcheur lors de sa frappe du gauche à la 53e. Il ne pouvait visiblement pas être au four et au moulin pendant 90 minutes.
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