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L'OM ressort ses muscles

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ParEurosport

Mis à jour 28/11/2011 à 13:54 GMT+1

Pour battre le Paris Saint-Germain (3-0), Didier Deschamps et l'Olympique de Marseille ont mis le bleu de chauffe et se sont retroussés les manches. L'ancien leader du Championnat de France a été incapable de répondre et s'enfonce dans le doute après avoir affiché de sérieuses lacunes. Analyse.

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Crédit: Eurosport

Si la dernière impression laissée est celle dont on garde le goût le plus prononcé, Marseille et le Paris Saint-Germain avaient deux ou trois choses à se faire pardonner dimanche au Vélodrome. Le PSG, sur la mauvaise pente depuis peu, et l'OM, qui a entamé sa dégringolade au mois d'août, ont tenté de le faire dans un duel qu'ils ont livré avec leurs moyens du moment. Et si Marseille a décroché sa première victoire de marquante en Ligue 1 cette saison, ce n'est pas en rassurant dans l'animation et l'expression ballon au pied mais avant tout en montrant ses muscles. Ce que Paris, plus talentueux sur le papier, n'a pas su faire. Vaincus dans l'impact, les Parisiens n'ont pas pu répondre techniquement. Et lorsqu'ils ont voulu entrer dans le jeu des Olympiens, ce fut maladroitement et/ou sans faire le poids. Ils sont logiquement repartis de l'enceinte du boulevard Michelet avec zéro point dans la besace, comme dimanche dernier face à Nancy (0-1).
Partant du principe que c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures confitures, Didier Deschamps est revenu à ses premières amours phocéennes. Pas de poésie, sinon dans les pieds des frères Ayew ou d'un Morgan Amalfitano de gala. Le projet de jeu a été remis aux vestiaires. Et Marseille, plein d'envie, a fait du Marseille version DD. Ce qu'il sait faire de mieux ces dernières saisons. Avec un milieu de costauds (Diarra - M'Bia) et Lucho Gonzalez aux manettes, la mayonnaise a pris après l'ouverture du score de Loïc Rémy, dont le match n'aura pas dépassé la demi-heure de jeu. Dans le quadrillage du terrain et physiquement, les Olympiens ont fait mal aux joueurs d'Antoine Kombouaré. Au pressing également, à l'image d'un Lucho Gonzalez qui a mis tout ce qu'il avait dans le ventre pour empêcher la première relance parisienne.
SOS Pastore
Sans être rayonnant dans l'animation, l'ancien joueur du FC Porto a néanmoins éclipsé Javier Pastore dont on attendait une réaction après des semaines d'errances. Lui qui expliquait dans la semaine qu'il n'aurait pas été aussi transparent qu'il l'a été face à Nancy s'il avait affronté Marseille n'a pas franchement rassuré. Positionné haut sur le terrain, en neuf et demi, parfois même en neuf au gré des mouvements ou des décrochages de Kevin Gameiro, l'homme qui valait 42 millions, loin d'être bionique, a rarement fait les bons choix quand il a hérité du ballon. C'est à dire rarement. Souriant en arrivant au Vélodrome, il en est reparti la tête basse. Après une petite heure de présence sur le pré.
Il y a peu, lorsqu'un des solistes parisiens passait à travers, un autre trouvait la parade. A Marseille, Nene a essayé. Ménez aussi. Mais le Brésilien et le Français ont joué à contretemps. Les musiciens n'étaient pas dans le rythme. Kevin Gameiro, âme en peine, en a été la première victime. La prochaine pourrait être le chef d'orchestre, Antoine Kombouaré.
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