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OM - Montpellier (3-2) : Marseille s'impose sur le fil grâce à André-Pierre Gignac

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 19/01/2013 à 21:06 GMT+1

Grâce à Gignac, buteur durant les arrêts de jeu, l'OM s'est imposé face à Montpellier (3-2). L'OM est provisoirement 2e et revient à un point du leader, l'OL.

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Inespéré ! A l’issue d’une fin de match folle, Marseille a arraché la victoire face à Montpellier. André-Pierre Gignac a profité d’une maladresse de Daniel Congré dans les arrêts de jeu pour libérer le Vélodrome au terme d’une rencontre riche en rebondissements (3-2). Car, après 80 minutes, difficile de croire que cette rencontre pouvait échapper à des Héraultais beaucoup plus incisifs et tranchants. Mais la fratrie Ayew, Andre à la passe et Jordan à la conclusion, ont sonné la révolte (80e) avant que Gignac ne porte l'estocade (90+1). Ce succès permet à l'OM de revenir à un petit point du leader lyonnais.
Montpellier pourrait nourrir d'énormes regrets après avoir livré une prestation plus que convaincante. Le MHSC a longtemps profité des errances défensives de l'OM. Emanuel Herrera (17e), trois minutes après l'ouverture du score d'Andre Ayew entachée d'une position de hors-jeu (14e), et John Utaka (56e) ont crucifié à deux reprises un Mandanda livré à lui-même. Emmené par un Cabella toujours aussi inspiré, le champion de France a eu toutes les cartes en main pour venir à bout d'un OM chancelant. Mais c'était sous-estimer l'orgueil marseillais.
Des regrets pour le MHSC
Montpellier aurait pu plier la rencontre plus tôt. Pitau (25e), Camara (47e) et Cabella (61e) en ont eu l'occasion mais ils n'ont pas su cadrer leurs frappes. L'OM a longtemps plié, se contentant de proposer un combat physique. Parfois à la limite de la régulière comme sur ce coup de coude de Joey Barton dans le thorax de Rémy Cabella qui aurait pu valoir une exclusion précoce de l'Anglais (24e). Avant les dix dernières minutes, Marseille n'avait cadré que deux frappes. Il en a suffi de deux autres pour faire tourner la rencontre en son avantage et relancer un OM qui aurait pu, dès ce week-end, laisser filer l'OL et peut-être le PSG.
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