Rémy : "Logique de rester"

L.R. : On avait à cœur de remporter cette finale pour redynamiser la fin de saison. On n’a plus grand-chose à jouer en championnat. Mais si on peut jouer les trouble-fêtes, ce serait bien. On avait besoin de ce succès. Car on avait l’impression que rien ne nous réussissait. La confiance n’était pas au rendez-vous.

L.R. : Oui, c’était un grand moment de joie. On a bataillé contre Lyon. Et si on n’avait pas gagné, on n’aurait pas récolté le fruit de nos efforts.

L.R. : On a gagné un titre. C’est déjà bien. Et puis on se qualifie pour une compétition européenne. La saison a été gâchée par des périodes où la chance ne nous a pas souri. C’est mitigé. On n’est pas à notre place. Je pense que l’on aurait pu faire mieux.

L.R. : On ne peut pas comparer avec la Ligue des champions qui représente le summum. L’Europa League reste une compétition européenne. Il doit y avoir des beaux matchs à jouer dans de beaux stades.

L.R. : Je suis sous contrat pour encore trois ans. Et je n’ai pas parlé avec personne d’un transfert. Je suis à Marseille et je serai encore là l’an prochain.

L.R. : Je ne suis pas au courant... Ça me dérange un peu. Car ça peut être mal interprété par les supporters qui lisent la presse. Ils peuvent penser que je veux partir alors que ce n’est pas le cas. C’est un manque de respect d’évoquer un autre club alors que je n’en ai jamais parlé. J’ai la tête ici. J’y ferai la reprise et on verra ce qu’il se passera ensuite.

L.R. : Je n’aime pas me faire imposer des choses encore moins mes choix de carrière. Je déciderai en fonction du temps de jeu et pas de l’argent. Même si c’est important évidemment.

L.R. : Non car on a tous des objectifs. Si le coach estime qu’il peut avoir mieux ailleurs tant mieux pour lui. Certains joueurs ont plus d’affinités avec lui que d’autres. Moi, je fais mon travail.

L.R. : Au mercato, il n’était pas question de partir. Tottenham est toujours là… Mais ce n’est pas dans ma tête.

Pour résumer, vous êtes parti pour rester…

L.R. : Il y aura forcément des départs importants. Car ce sont les joueurs qui ont la plus grande valeur qui partent d’abord. Mais d’autres joueurs arriveront.

L.R. : On peut le voir de deux façons. On peut se dire : 'C’était compliqué, il faut trouver ailleurs.' Mais ce serait lâche. Ou bien alors : 'On a appris beaucoup de choses mais on repart de nouvelles bases.' C’est tourner une page et repartir de zéro.