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Alonso, le récit d’un calvaire

ParFoot123

Publié 22/02/2013 à 15:33 GMT+1

De notre partenaire Foot123

Eurosport

Crédit: Eurosport

Victime d’une spondylarthrite ankylosante diagnostiquée il y a quelques mois, Alejandro Alonso a du mettre un terme à sa carrière en janvier dernier. L’ancien milieu de Saint Etienne raconte l’enfer qu’il a vécu dans l’Equipe du jour.
Alejandro Alonso a du mettre un terme à sa carrière à l'âge de trente ans. Jugé inapte à la pratique du football de haut niveau, le joueur qui faisait encore partie de l’effectif de l’ASSE il y a quelques semaines n’a aujourd’hui plus la force de regarder des matches de football : " Je m'étais attaché à Saint Etienne et ça me fait trop de peine. Je ne vais plus à Geoffroy-Guichard, comme je ne pense pas aller au Stade de France pour la finale de la Coupe de la Ligue. Je vais souffrir encore plus. " La fin de carrière du joueur argentin est cauchemardesque. Son dernier match, Alonso l’a joué face à Lyon lors du derby perdu par les Verts dans le Chaudron (0-1). Entré à quinze minutes du terme, l’ancien Monégasque est resté sur la pelouse à peine dix minutes avant de se faire exclure après un tacle dangereux sur Samuel Umtiti. Une sortie sans gloire, qui sera aussi la dernière.
" Je ne guérirai pas "
A cause de son problème de dos, l’ASSE a du licencier Alonso. Le club lui a proposé un poste dans cellule de recrutement mais l’Argentin n’a pas pu accepter l’offre à cause du calvaire qu’il vit au quotidien : " Ce n’est ni mécanique, ni musculaire. C’est rhumatismal, un peu comme si un virus était allé se loger dans ma colonne vertébrale. Cela fait six mois que je ne fais plus une nuit. C’est incroyable. J’ai été obligé de réduire les anti-inflammatoires à cause des diarrhées et des dégâts provoqués. À forte dose, ils sont plus toxiques que l’alcool ou la cigarette. Mais la douleur me réveille toujours la nuit. Je me lève, je marche dans la maison, un verre d’eau à la main, je zappe devant la télévision et je me recouche. "
Le joueur formé à Huracan (Argentine) ne pourra même pas aller voir la finale de la Coupe de la Ligue le 20 avril prochain qui opposera Saint Etienne à Rennes. Atteint d’une maladie incurable, Alejando Alonso espère soulager ses douleurs : " Le nouveau traitement va m’affaiblir et m’obliger à prendre des antibiotiques pendant les quatre premiers mois. Mais il peut me soulager. Je sais que je ne guérirai pas. Toute ma vie sera désormais ainsi. Je me console en me disant que je ne souffre pas d’un cancer incurable et que je ne devrais pas me retrouver paralysé à 50 ans ". Désemparé, l’Argentin aura besoin de beaucoup de courage pour surmonter cette épreuve, c’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter.
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