Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Le classement de Ligue 1 n'a jamais été aussi serré depuis 19 ans

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 27/11/2012 à 12:27 GMT+1

Cette saison de L1 est la plus serrée depuis l’instauration de la victoire à 3 points. Après 13 journées, la vérité du classement ne signifie pas grand-chose. Explication.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Après la mise en route, le rouleau compresseur. Paris devait écraser à coups de millions la Ligue 1 cette saison avec ses têtes de gondoles recrutées cet été (Ibrahimovic, Lavezzi, Thiago Silva etc.). Après 13 journées, soit près d’un tiers du championnat, le constat n’est pas aussi définitif. Cette saison 2012-2013 est la plus serrée depuis l’instauration de la victoire à trois points en 1993-94 (élite à 18 ou 20 clubs confondus). Trois points séparent le premier du septième. En moyenne depuis 1993, ce même écart est de 8,8 points, il a même atteint les 14 unités en 1998-1999, année où Bordeaux et l’OM régnaient au-dessus de la L1 et se livraient un duel en haute altitude sur les cimes de l’élite.
Rien de tout cela cette saison. Le peloton est groupé. A titre de comparaison, il y a autant d’écart cette saison entre le premier et le septième qu’entre le leader provisoire et son dauphin (PSG et Montpellier) l’an passé à la même époque. L’écart est infime, chacun a donc sa chance. Les contre-performances actuelles du PSG (un point pris sur les trois derniers matches) sont à relativiser. La chance des Parisiens, c'est que personne ne s’est envolé en tête. Paris profite de la neutralisation des équipes du haut de tableau pour griller des jokers sans le payer très cher au classement. L’an passé, avec 23 points en 13 journées, le PSG aurait été dans de sales draps avec, déjà, un retard conséquent de sept points sur la tête du championnat. Avec 25 points, Lyon est, à ce titre, le quatrième leader avec le plus petit nombre de points après 13 journées depuis 19 ans. Même si, et c'est à noter, l'OL et Marseille comptent un match en moins que leurs adversaires directes.
A quatre reprises seulement, on retrouve un écart de quatre points ou moins entre le premier et le septième après 13 journées depuis l’instauration de la victoire à trois points. Si on entre dans le détail des championnats 2010-2011, 2002-2003 et 2000-2001, où les écarts étaient comparables à ceux de cette année, on se rend compte que la vérité au soir de la 13e journée n’a bien souvent rien à voir avec celle de la 38e.
ligue 1 infographie
L’exemple le plus frappant est sans doute celui de Brest. Leader en 2010 au tiers du championnat, les Bretons ont frôlé la relégation, ne sauvant leur tête que pour deux petits points d’avance sur Monaco, premier relégable, en mai 2011. Lors de chacune de ces éditions de championnats très serrés, jamais le leader au tiers du championnat n’a terminé dans le top 5 à l’arrivée (Auxerre 6e en 2003, le PSG 9e en 2001).
Mieux vaut donc ne pas se découvrir trop tôt car, à l’inverse, seul Lille en 2010-11 a su tenir la distance de bout en bout. Champions de France, les Lillois étaient en embuscade, deuxièmes, après 13 journées. L’OL, en revanche, était cinquième avant de cueillir son deuxième titre en 2003. Quant à Nantes, son exemple doit donner de l’espoir aux Lillois, huitièmes et à cinq points de la tête cette année. Après 13 journées, les Canaris ne pointaient en novembre 2000 qu’au dixième rang d’une L1 très dense, à 6 points du PSG, leader provisoire. Au final, Nantes décrochait le titre avec…14 points d’avance sur le PSG, neuvième. Une nouvelle preuve qu’en Ligue 1, cette saison, la vérité du jour ne sera sans doute pas celle du lendemain. Pour Paris, comme pour les autres.
infographie saison 20010-11
infographie saison 2002-2003
infographie saison 20010-11
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité