Le PSG ramène le nul de Montpellier (1-1) et reste en tête de la Ligue 1

Huit jours après le premier zéro pointé de sa saison en championnat, le PSG a réenclenché la marche avant en allant prendre un point du côté de Montpellier (1-1), dimanche en clôture de la 12e journée. Ce petit point ne fait peut-être pas le bonheur du club de la capitale, mais ne fait assurément pas son malheur. Réduits à dix dès la dixième minute et jusqu'à ce que Younes Belhanda se fasse expulser à son tour (65e), les Parisiens regretteront cependant d'avoir été repris par le MHSC alors que le champion de France en titre était inoffensif au possible. Les hommes de Carlo Ancelotti restent leaders de Ligue 1, puisque l'OM et l'OL ont imité le PSG ce dimanche. Marseillais et Lyonnais ont partagé les points après avoir mené au score.

Entrés à onze sur le terrain, avec Hoarau en pointe et Sakho en défense centrale, les Parisiens se sont vite retrouvés privés des deux hommes. Le premier a été remplacé par Alex car le second s'est fait sévèrement expulser, coupable d'une faute sur Charbonnier (10e). Réduit à dix, le club de la capitale n'a pas vraiment souffert, compte tenu de l'incapacité montpelliéraine à apporter le danger dans le camp parisien. Et c'est finalement sur un contre que le PSG a ouvert le score, par Maxwell (0-1, 37e). Devant au score, Paris a longtemps eu plus besoin de canaliser ses nerfs que son adversaire (ndlr : trois jaunes et un rouge reçus au total, comme Montpellier).

Le PSG a pourtant concédé l'égalisation à l'heure de jeu. Un (rare) ballon perdu par Blaise Matuidi et Rémy Cabella s'est joué de Salvatore Sirigu d'un tir parfaitement placé (1-1, 59e). Remis presque miraculeusement dans le sens de la marche, Montpellier n'a pas eu le vent dans le dos bien longtemps, puisque Younes Belhanda a eu la mauvaise idée d'écoper un second carton jaune sur une main stupide (65e). A dix contre dix, les deux équipes ont terminé au ralenti. Et seul Herrera, d'une frappe tendue (90+1), aurait pu changer l'histoire d'un match qui ne méritait sans doute pas un vainqueur.