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Leonardo : "Nasser Al-Khelaïfi représente le PSG, pas moi"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 09/01/2013 à 12:59 GMT+1

A lui le sportif, à Nasser al-Khelaïfi le projet global : Leonardo définit dans L'Equipe les rôles pour faire du Paris Saint-Germain un grand club européen.

PSG Leonardo Nasser al-Khelaifi

Crédit: AFP

Moins d'une semaine après son président Nasser al-Khelaïfi, au tour de Leonardo de réapparaître dans la presse. Sur deux pleines pages en ouverture de L'Equipe, le directeur sportif du Paris Saint-Germain fait le point sur tous les sujets qui concernent l'équipe. Et se range derrière l'institution que les dirigeants qatariens tentent de construire. "Il n'y a qu'un patron ici, c'est Nasser", affirme Leonardo dans un élan plus politique qu’il ne le confesse. Au Qatar, le projet global. Le Brésilien se concentre exclusivement sur le sportif. Pas plus, assure-t-il, mais certainement pas moins.
LE PASSAGE CLEF DE L'ENTRETIEN
"On peut désormais changer n'importe qui dans l'organigramme du club, celui-ci ne s'en ressentira pas." La question des moyens ne s'est jamais posée pour le PSG-QSI. Mais cela ne suffit pas à construire un grand club. Tout au long de son entretien, Leonardo revient sur la nécessité de bâtir une véritable institution, à laquelle chacun doit se soumettre comme il a pu l'observer à Milan. "Il n'y a pas de faveurs pour Ibra, un autre ou moi, assure-t-il. On est une entreprise, avec un club qui nous paie. Le club paie et nous, on travaille, c'est tout."
"On a des moyens comparables aux autres grandes équipes en Europe mais on n'avait pas la même base qu'un club comme Lyon. Aujourd'hui, on est vraiment proches d'une vraie structure", veut croire Leonardo, qui se félicite des progrès accomplis depuis l'arrivée des investisseurs qataris, en 2011. L'occasion aussi de se mettre en retrait et de marquer sa loyauté envers al-Khelaïfi, censé incarner cette institution : "Moi, je suis un professionnel du football qui travaille pourle Paris Saint-Germain, je ne suis pas l'image du Paris Saint-Germain. Nasser al-Khelaïfi représente le club, pas moi. Moi, je représente un projet sportif. Je travaille pour moi, je suis peut-être égoïste par rapport à ça. L'image du PSG, c'est Nasser. Il a beaucoup grandi dans le monde du football et il est prêt pour incarner le rôle de président aujourd'hui. Il y a un an et demi, ce n'était peut-être pas le cas. Aujourd'hui, oui. C'est une personne avec de grandes qualités de management, qui a une grande vision."
CE QU'IL N'AVAIT JAMAIS DIT
Ecarté du Paris Saint-Germain fin août, Alain Roche avait expliqué faire "doublon" avec Leonardo. Pour la première fois, le dirigeant brésilien revient sur cet épisode. "Je crois que c'est difficile pour lui parce qu'il travaillait sur le même domaine que moi, confirme-t-il. Mais ça faisait sept ans qu'il était dans le club et on est arrivés à la conclusion que c'était mieux de s'arrêter." Alors que Paul Le Guen n'a pas hésité à critiquer les résultats de Roche à la tête de la cellule recrutement, Leonardo n'hésite pas à mettre en avant sa réussite dans le dossier Matuidi. "C'est Alain qui en est à l'origine", rappelle-t-il avant d'éclaircir légèrement les raisons du divorce. "Dans un projet comme le nôtre, la première chose consiste à changer le système, explique le directeur sportif, revenant également sur le cas Kombouaré. Ensuite, si les personnes ne sont pas capables de t'accompagner, alors il faut changer les hommes."
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Leonardo

Crédit: Eurosport

LES PHRASES A RETENIR
"Aucun de nous, pas seulement dans l'équipe mais aussi dans les bureaux, n'accepte la défaite." La révolution, Leonardo estime qu'elle repose notamment sur une évolution des mentalités. Soumis à une obligation de résultats, "les joueurs se sont regardés en face, et maintenant, ils se disent que la défaite est une tragédie".
"Ce n'est pas parce qu'on réfléchit à changer le logo du club qu'on ne respecte pas l'histoire. Je crois que cette fausse idée vient de la perception de l'argent, du pouvoir que l'on a." S'il confirme à L'Equipe que l'iconographie parisienne est susceptible d'évoluer, Leonardo ne s'appesantit pas sur le sujet. La question n'est pas de son ressort, selon les limites qu'il définit à son action. Il s'agit ici de la stratégie de QSI, qui entend ancrer dans la capitale l'image du Paris Saint-Germain.
"Toutes les décisions peuvent être vues comme des erreurs. Malheureusement, je n'ai pas la preuve du contraire." Nasser al-Khelaïfi suggère que Leonardo et Ancelotti ont fait des erreurs ? Le directeur sportif confesse à demi-mots ("je ne sais pas desquelles il voulait parler, mais j'ai sûrement commis des erreurs") et marque son volontarisme : "J'ai mes certitudes et j'avance."
L'INSTANT DRÔLE
Ibra serait "fatigué" à force de "zlataner" à tout va ? Leonardo n'est pas près de laisser l'attaquant suédois se reposer. "Il va prendre des vitamines parce qu'il y a encore beaucoup de travail à faire", a lâché le directeur sportif parisien dans un sourire avant de saluer l'investissement d'Ibrahimovic au sein du club.
OU LIRE L'ENTRETIEN EN INTEGRALITE
L'Equipe a publié sur son site un extrait de cette interview. L'entretien est à retrouver en intégralité en pages 2 et 3 de l'édition du mercredi 9 janvier du quotidien sportif, vendue en kiosque ou en ligne.
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