OL-ASNL (1-1), réactions : pour Rémi Garde, Lyon n’a pas été "arbitré normalement"

Rémi Garde ne s’en cache pas : son équipe "n'a pas fonctionné aussi bien que d'habitude" face à Nancy (1-1). Entre les absents (Gonalons) et les blessures (Gourcuff et Grenier puis Réveillère), l’OL n’a été que l’ombre de l’équipe entrevue ces dernières semaines en L1. Mais l’entraîneur lyonnais est amer. Et ce n’est pas le jeu stérile de son équipe qui en est la raison, mais l’arbitrage. "Je me permets de parler de ce qui cloche mais je pense que nous n'étions pas les seuls à clocher", a-t-il sèchement lancé après la rencontre.

Dans le viseur de Rémi Garde : la main du défenseur lorrain Helder dans la surface sur un tir de Lisandro Lopez (54e). Jean-Charles Cailleux n’a pas sifflé. "Le tournant du match", d’après l’entraîneur des Gones. "Car lorsque nous avons mené à Gerland, nous n'avons jamais perdu. Nous avions les moyens de gagner et ce soir, on nous a empêchés de le faire", s’agace le technicien des Gones pour qui l’OL n’a pas été "arbitré normalement". Les mots sont forts. Mais il faut lire entre les lignes : c’est aussi une manière de se protéger pour l’avenir.

Peu virulent habituellement contre l’arbitrage, Rémi Garde fait de la communication. Comme d’autres avant lui : "Je sais que des gens se sont plaints dernièrement que nous avions eu beaucoup de penalties. On fait circuler cette information. Si nous méritons d'avoir des penalties, comme ce soir, et bien, il faut les siffler. J'espère qu'à l'avenir on nous les accordera, où que ce soit et dès le prochain match".

Si Remi Garde pense déjà au choc face au PSG dimanche prochain, sa sortie ne fait pas oublier la prestation décevante de ses troupes face à la lanterne rouge. Sans ses meneurs de jeu, le leader du championnat a eu une utilisation discutable du ballon et a été incapable de concrétiser sa domination. "Nous étions un peu moins bien dans le jeu car les automatismes ne se créent pas aussi facilement", reconnaît Garde. "C'était le bon soir pour prendre Lyon", confirme Jean Fernandez. Surtout si l’arbitrage ne va pas en faveur des Gones, répond Garde en silence.