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OL-Nice : Claude Puel-Lyon, un retour qui sent le soufre

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 22/12/2012 à 00:59 GMT+1

Même si les différentes parties se sont efforcées de ne pas trop en faire, la rencontre entre l'OL et Nice ce samedi soir (20h) sera avant tout marquée par le retour de Claude Puel à Gerland.

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Crédit: Eurosport

Les célèbres banderoles "Puel démission" qui ont accompagné l'Olympique lyonnais durant les deux tiers de la saison 2010-2011 feront-elles leur retour à Gerland ce samedi soir ? Si les Bad Gones – le principal groupe de supporters de l'OL – ont pour habitude de ne pas s'exprimer dans les médias, il y a fort à parier que le retour à Gerland de "Monsieur Costaud", comme certains d'entre eux le surnomment, ne les laissera pas indifférents. Présentateur vedette sur OL TV, et "avant tout supporter de l'OL", Barth résume le sentiment général : "Je suis convaincu que le mec n'était pas incompétent mais qu'il n'était pas fait pour l'OL. Il est arrivé dans un club qui avait tout gagné en expliquant à tout le monde qu'il fallait tout reconstruire."
Déjà sifflé et vilipendé quand il était l'entraîneur de l'OL, Claude Puel ne peut pas s'attendre à autre chose qu'à un accueil difficile en allant s'asseoir sur le banc des visiteurs. Ce qui ne lui fait évidemment pas peur : " Je vais me rendre à Lyon avec rigueur et professionnalisme. Je n'en fais pas une affaire personnelle. Quant à l'accueil qui pourrait m'être fait, je ne l'appréhende pas. Il n'y a pas grand-chose qui m'effraie", confiait-il en début de semaine.
Côté lyonnais, sans doute pour éviter une éventuelle polémique, les deux joueurs envoyés en conférence de presse cette semaine, Samuel Umtiti et Mouhamadou Dabo, n'avaient pas travaillé avec Claude Puel. Difficile donc d'obtenir l'état d'esprit du vestiaire lyonnais à son sujet. Si certains éléments, Michel Bastos en tête, avaient difficilement pu cacher leur satisfaction au moment du départ de Puel, d'autres n'ont pas gardé que des mauvais souvenirs de leur ancien coach : "Claude Puel m’a fait débuter en pro, m’a fait signer mon premier contrat, racontait cette semaine Maxime Gonalons sur RMC. Je lui dois quelque chose aujourd’hui. Je ne peux que l’en remercier, il m’a accordé sa confiance."
Garde : "Claude Puel n'a pas ramené de trophée au club"
Rémi Garde n'a pas souhaité s'attarder sur le sujet lors de son point presse. Mais l'entraîneur des Gones avait laissé transparaître en milieu de semaine dans un entretien face aux lecteurs du Progrès qu'il n'était pas resté dans les meilleurs termes du monde avec Claude Puel : "Claude Puel n’a pas ramené de trophée au club. Mais il a peut-être fait d’autres choses et contribué indirectement à ce qu’aujourd’hui ça fonctionne. Après, il paraît que Claude se serait approprié la réussite du centre de formation. Pour moi, la seule personne qui peut s’approprier la réussite du centre, c’est José Broissart. On peut me dire que ce que l’on veut mais toutes les structures du centre aujourd’hui, c’est Monsieur José Broissart qui est resté 25 ou 30 ans à tout faire. Claude a mis en place un groupe pro 2, mais après, il n’a pas ramené de trophée. Mais c’est du passé."
En début de semaine, Jean-Michel Aulas avait quant à lui envoyé quelques tacles à son ancien entraîneur général : "Affectivement, c'est un match qui n'est pas neutre. Claude Puel est parti de Lyon en mauvais termes avec une appréciation extrêmement difficile à l'époque de l'ensemble de la communauté du football. Il a été l'entraîneur de Lyon pendant trois ans (2008-2011) et cela n'a pas été une bonne période pour l'OL." Quant à savoir s'il lui serrerait la main, JMA a fini par répondre par la positive, "si j'ai à le croiser". Comme si le président lyonnais pouvait éviter de croiser la route de l'entraîneur de l'OGC Nice. Une poignée de mains qui risque fort d'être d'autant plus glaciale que les deux parties se retrouveront au mois de février sur un tout autre terrain : devant le conseil des prud'hommes de Lyon auquel Claude Puel demande de condamner l'OL à lui verser cinq millions d'euros pour rupture abusive de son contrat un an avant son terme. La décision, susceptible d'appel, sera rendue en avril-mai.
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