OM - AC Milan (1-0) : le 26 mai 1993, ce que faisaient les joueurs de l'OM

Trop petits ou pas encore nés pour certains, plusieurs joueurs marseillais n'ont pas assisté en direct à l'unique succès tricolore en finale d'une Ligue des champions. D'autres, en revanche, se souviennent très bien de cette soirée très particulière qui a vu l'OM s'imposer le 26 mai 1993 devant le grand Milan AC (1-0).

"J'étais à Orléans ce soir-là. C'était une coutume chez mes parents. Pour tous les matches de l'OM, c'était l'occasion d'organiser un buffet campagnard avec les amis. C'était un mix de génération. On était une trentaine dans le salon. On avait reconstitué le virage sud sur les canapés. Il n'y avait pas de fumigènes mais on était hystérique et très bruyant. Ce match a profondément marqué la mémoire collective. C'est l'un de mes plus grands souvenirs, le plus beau jour de ma vie à l'époque tellement j'étais très heureux. C'était la consécration après trois années de déception, et d'attente. Un vrai aboutissement d'une période inoubliable. Il n'y a pas d'équivalent en France. C'est le plus grand évènement du club et du foot français".

"J'ai regardé le match chez moi avec des amis. Je l'ai vécu comme un supporter et un ancien joueur avec tout l'amour du club. A Bari, je l'avais vécu de la plus mauvaise des manières deux ans auparavant. Donc je n'avais pas fait le voyage à Munich pour la finale. Je n'ai pas regretté. Car j'ai pu voir la fête dans la ville. Partout, dans la rue, on voyait des drapeaux et des maisons colorés... C'était magnifique, le partage était grand. Les Marseillais sont descendus faire la fête sur le Vieux port. J'ai savouré ça. Je me suis délecté des commentaires des uns et des autres. L'OM à jamais le premier. Désormais, cette coupe n'aura pas la même saveur pour un autre club qui la gagnera. C'est la première, c'est toujours mieux".

"Le 26 mai, j'étais chez moi en famille à Saint-Etienne. Bien sûr, j'étais supporter de l'OM. On était derrière Marseille. J'avais eu Fabien Barthez au téléphone quelques jours avant le match. Je me rappelle que l'OM avait évolué avec trois défenseurs centraux. Je regardais beaucoup l'aspect tactique. Car Raymond Goethals était un très grand entraîneur. Le pressing de cette équipe au milieu du terrain et finalement la gagne sur un coup de pied arrêté... Face au Milan AC qui tenait toute l'Europe à cette époque-là, ce n'était pas évident. C'est le titre suprême. Cette victoire restera à tout jamais. On ne sait pas si quelqu'un la gagnera de nouveau. Un seul club l'a gagné. C'est l'OM, ça situe le niveau du club, son exigence. Ça place la barre très haut".

"J'étais déjà fanatique de l'OM à cette époque-là ! J'avais 8 ans et j'ai vu le match à la télévision. J'ai vécu le plus grand moment du football français. Car un seul club a gagné cette coupe. Mais je n'avais pas encore d'idole. Pour Jean-Pierre Papin, il ne fallait pas qu'il change de club. Il aurait dû rester chez lui à Marseille. Il a mis je ne sais plus combien de buts avec l'OM. Il était bien ici... Tant pis pour lui !"

"J'avais 8 ans et je regardais le match chez moi avec mes parents. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs. Mais c'est revenu après en revoyant les images à la télévision. C'est quelque chose de grand. Ça restera à jamais gravé dans la mémoire du football français. C'était un moment fort.

"J'étais chez moi. A l'époque, j'étais fan de Jean-Pierre Papin. J'étais dégoûté pour lui mais content pour l'OM."

"Je regardais le match chez moi tout simplement. Je me souviens que j'habitais dans la région toulousaine à ce moment-là. J'avais 9 ans. Et j'étais supporter de l'OM ce jour-là. Car j'étais content qu'un club français puisse remporter enfin une Coupe d'Europe".