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OM, Kadir : "Accrocher la Ligue des champions"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 03/01/2013 à 20:51 GMT+1

Avant de partir préparer la Coupe d'Afrique des Nations avec l'Algérie, Foued Kadir a évoqué son arrivée à l'OM. L'ancien Valenciennois ne cache pas son ambition de réussir dans le club de son cœur.

OM Kadir

Crédit: AFP

A quand remontent vos premiers contacts avec l'OM ?
F.K. : L'été dernier, j'étais déjà à deux doigts de signer. Finalement ça ne s'est pas fait. Mais j'ai aimé la parole de Vincent Labrune et de José Anigo. Ils m'avaient dit qu'ils reviendraient vers moi sans aucun souci. Ça s'est vérifié.
Vous avez eu peur que le transfert n'aboutisse pas ?
F.K. : Non, je n'ai jamais douté. Après l'échec de ma venue cet été, je me suis remis au travail. Ça s'est super bien passé. Car j'ai réalisé six bons mois avec Valenciennes. Ça m'a permis d'ouvrir encore plus la porte.
C'est un grand changement de passer de Valenciennes à Marseille ?
F.K. : Bien sûr, on ne va pas se le cacher. Avec tout le respect que j'ai pour Valenciennes, ça reste un club qui joue le milieu de tableau. L'OM dispute les trois premières places. C'est un bond en avant pour moi.
Quel regard portez-vous sur le parcours de Marseille cette saison ?
F.K. : L'OM a réalisé six mois de très haut niveau. En comparant avec Paris qui possède le même nombre de points que l'OM, je me dis qu'il y a beaucoup de qualité dans le groupe marseillais.
Marseille peut terminer sur le podium ?
F.K. : Oui, car le but c'est d'accrocher la Ligue des champions. On est là pour ça. Quand on signe à l'OM, c'est pour jouer les premiers rôles. C'est quand même un des meilleurs clubs en France. L'OM fait même partie des 10-12 meilleurs clubs d'Europe. C'est le seul en France qui a gagné la Ligue des champions. Pour n'importe quel joueur, ça fait rêver.
A quel poste pensez-vous évoluer à l'OM ?
F.K. : J'ai la chance d'être polyvalent. Je peux évoluer à gauche, à droite ou dans l'axe. C'est le coach qui va décider où je vais jouer.
Vous atteignez le très haut niveau à 29 ans. Comment expliquez-vous cette éclosion tardive ?
F.K. : J'ai eu un parcours atypique. Car j'ai joué presque à tous les niveaux amateurs. J'ai signé mon premier contrat pro en L2 à Amiens à 23 ans. Ensuite, je suis parti à Valenciennes à 25 ans pour jouer en L1. Puis j'ai progressé au fil du temps. Aujourd'hui, je me retrouve dans un grand club.
L'OM, ça représente beaucoup pour vous car vous êtes né à Martigues...
F.K. : Oui, je retrouve ma famille en venant ici. Je trimballe mes valises à droite à gauche depuis pas mal d'années. Surtout dans le nord de la France. Je retrouve les miens. Ça me fait chaud au cœur.
C'est une pression supplémentaire pour réussir à l'OM ?
F.K. : Il y a peut-être une attente un peu plus particulière. Mais c'est vraiment une pression positive. Je sais que j'arrive dans un club où il y a énormément d'attente. Quand on est au haut niveau, on a envie de jouer et d'évoluer dans ce genre de club.
Vous quittez l'OM pour rejoindre l'Algérie et jouer la CAN. Regrettez-vous de ne pas jouer dimanche contre Guingamp en Coupe de France ?
F.K. : Oui, un petit peu. J'aurais aimé jouer pour avoir un premier match de compétition avec l'OM. Maintenant, je ne pars pas pour rien...
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