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Peines de prison avec sursis requises contre deux anciens présidents du PSG

ParAFP

Publié 24/10/2012 à 12:54 GMT+2

Des peines de prison avec sursis ont été requises contre Laurent Perpère et Francis Graille.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Le parquet général a requis mercredi la confirmation des peines prononcées en première instance à l'encontre de deux anciens présidents du PSG lors de leur procès en appel pour une affaire de compléments de salaires aux joueurs qui échappaient à l'impôt et aux charges sociales, entre 2000 et 2005.
En 2010, Laurent Perpère, président du club parisien de 1998 à 2003, avait été condamné à un an de prison avec sursis et 40.000 euros d'amende. Son successeur à la tête du PSG jusqu'en 2005, Francis Graille, avait écopé de huit mois avec sursis et 20.000 euros d'amende.
L'avocat général, Dominique Gaillardot, a également requis la confirmation des peines prononcées en première instance à l'égard des autres personnes physiques.
Pour le PSG et Nike France, il a en revanche requis un alourdissement des peines au maximum encouru, c'est-à-dire une amende de 250.000 euros chacun.
Le PSG avait été condamné en 2010 à 200.000 euros d'amende et Nike France à 150.000 euros.
Pour l'avocat général, les prévenus ont participé à "un système global qui avait un seul but: permettre au PSG d'accueillir des joueurs qu'il n'avait pas les moyens de payer".
Pour "être au meilleur niveau et engager les meilleurs joueurs", les prévenus ont eu recours à des "arrangements entre amis sur le dos des organismes sociaux", a estimé M. Gaillardot.
Parallèlement, ils n'ont pas hésité "à dépenser des millions pour rémunérer les joueurs et financer des intermédiaires", a-t-il regretté, réprouvant "le sport-spectacle, le sport-finance".
Plusieurs pratiques sont en cause : des transferts de joueurs surévalués, s'accompagnant de commissions majorées versées aux agents, pour permettre des rétrocessions occultes aux joueurs, et des contrats de droit à l'image conclus avec Nike France, qui selon l'avocat général "masquaient bien une rémunération" des joueurs.
L'équipementier sportif est ensuite rentré dans ses fonds en facturant de fausses amendes au club pour non respect de ces contrats, a-t-il estimé.
Les avocats de la défense auront la parole jeudi après-midi et vendredi matin. A l'issue du procès vendredi, le tribunal correctionnel de Paris mettra sa décision en délibéré.
Les faits reprochés aux prévenus, jugés pour faux, usage et faux et travail dissimulé, en tant qu'auteurs ou complices, s'étalent de mai 2000 à 2005, les faits antérieurs étant prescrits.
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