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Rennes-PSG (0-2): le PSG garde ses distances en tête de Ligue 1

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/04/2013 à 00:20 GMT+2

Le PSG s'est imposé à Rennes (0-2) grâce à Ménez et Ibrahimovic, lors de la 31e journée de L1. Les Parisiens conservent sept points d'avance sur l'OM.

Ancelotti : "Ménez peut nous aider à Barcelone"

Coincé entre deux sommets européens, ce Rennes - Paris Saint-Germain n’a pas ralenti la marche en avant du PSG en Ligue 1. Vainqueur 2-0 avec une équipe remaniée dans les grandes largeurs, le club de la capitale est d’ores et déjà assuré de conserver ses sept longueurs d’avance sur son dauphin, l’Olympique de Marseille, qui avait battu Bordeaux vendredi (1-0). Le PSG peut s’envoler vers la Catalogne le cœur léger. Tout ça grâce à Jérémy Ménez, qui y est allé de son petit but au terme d’un magnifique slalom conclu avec sang-froid (56e), puis Zlatan Ibrahimovic durant les arrêts de jeu. Rennes, qui n’a pas été ridicule, n’a pas fait preuve du même réalisme qu’à l’aller où, au Parc des Princes, les Bretons avaient gagné à neuf contre onze.
Au stade de la Route de Lorient, Carlo Ancelotti avait fait souffler une partie de ses cadres au coup d’envoi. Une défense remaniée aux trois-quarts (van der Wiel, Camara et Sakho titulaires), un milieu revu dans les mêmes proportions (Chantôme, Verratti et Ménez alignés) et une attaque accueillant Kevin Gameiro aux côtés de Zlatan Ibrahimovic. Au coup d'envoi, si la maîtrise a semblé parisienne, les premières occasions ont été rennaises. Diallo a mis Sirigu à contribution à deux reprises en moins de deux minutes (15e, 16e). Le portier italien s’est montré plus que vigilant. Il n’a pas toujours eu à l’être tant les hommes de Frédéric Antonetti ont manqué de précision dans le dernier geste. Tout le contraire des Parisiens.
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2013 Rennes PSG Verratti Féret Danzé

Crédit: AFP

Après la pause et sans Marco Verratti, nerveux en première période et remplacé par David Beckham (46e), le Paris Saint-Germain a fait la différence grâce à Jérémy Ménez, devenu joker de luxe depuis l’arrivée de Lucas Moura. L’international français a profité d’une récupération de Clément Chantôme pour mettre les voiles. Pas loin de soixante mètres de course, le Parisien s’est enfoncé comme un couteau chaud dans du beurre dans la défense rouge et noire et, du plat du pied, est allé battre Benoit Costil (0-1, 56e). Zlatan, sur un service de Beckham, est venu doubler la mise et inscrire son 26e but durant les arrêts de jeu (0-2, 90e). Le Paris Saint-Germain n’a pas eu besoin de plus pour décrocher sa deuxième victoire de suite en Ligue 1 et faire un nouveau pas vers son troisième titre de champion de France. D’ici là, il y aura eu le retour face au FC Barcelone, mercredi. Et Paris l’a plutôt bien préparé.
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