Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Trois mois plus tard, le PSG a-t-il retenu la leçon en L1 ?

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/03/2013 à 12:16 GMT+1

En novembre, Paris enchainait ses trois premières défaites en L1 face à l'ASSE, Rennes et Nice. Dimanche, le PSG retrouve les Verts. Avec du plomb dans la tête?

FOOTBALL 2013 PSG - Thiago Silva

Crédit: Eurosport

Saint-Etienne (1-2), Rennes (1-2) et Nice (2-1). Lors de la phase aller en L1, Paris n'a perdu que trois rencontres mais en l'espace d'un mois. Lors des jours qui viennent, le PSG va retrouver ses trois bourreaux à commencer par les Stéphanois ce dimanche. Paris avait perdu ces trois rencontres pour ne pas avoir su trouver la solution face à des équipes très regroupées alors que Matuidi traversait sa seule période de turbulences de l'année. L'équipe d'Ancelotti était alors coupée en deux. A l'heure de retrouver des adversaires qui l'ont fait souffrir il y a quatre mois,  Paris a-t-il désormais plus d'options pour se faciliter les choses ? A-t-il su tirer les leçons de ses trois échecs ? Tentative de réponse.
PARIS CHOISIT TOUJOURS SES MATCHES
. Début décembre : Avant de perdre face à Saint-Etienne, Paris décroche deux succès poussifs face à Reims (1-0) et à Nancy (0-1) grâce à une inspiration d'Ibra. Dans le jeu, Paris ne maitrise pas grand-chose mais aligne les victoires en championnat (9 en 10 matches entre septembre et octobre). Le PSG n'a qu'un point d'avance sur l'OL qui s'accroche. En championnat, contrairement à la Ligue des champions malgré une défaite cinglante à Porto (0-1), le PSG ne dégage pas l'autorité que supposent ses résultats. Les défaites face à l'ASSE, Rennes et Nice le sanctionnent sévèrement. 
. Aujourd'hui : Paris a davantage de marge sur la concurrence (+4 sur Lyon) mais le doit avant tout aux coups de mou des deux Olympiques. Car le PSG n'est toujours pas souverain dans l'Hexagone. Le PSG a perdu ses deux derniers déplacements en Ligue 1 (à Sochaux et à Reims), sa pire série dans l’élite depuis mars 2011. Plutôt convaincant en Ligue des champions (notamment à Valence), convaincant en Coupe de France face à Marseille, la bande à Ibrahimovic a toujours cette fâcheuse tendance à briller lors des gros rendez-vous et se contenter du minimum face aux petits. La défaite à Reims est symptomatique de cet état d'esprit : en Champagne, Paris a démissionné, incapable d'assumer dans les intentions son statut.
picture

Reims PSG Lavezzi

Crédit: AFP

. Bilan : Paris n'a pas retenu la leçon 
ANCELOTTI A TROUVE UN CERTAIN EQUILIBRE
. Début décembre : Paris donne l'impression d'être coupé en deux avec un trident offensif (Ménez, Lavezzi, Ibrahimovic) qui ne fait aucun effort dans le replacement défensif. Tout repose sur les épaules du pauvre Blaise Matuidi qui flanche face aux Verts, aux Bretons et sur la Côte d'Azur. Ancelotti est à la recherche d'un équilibre pour proposer un onze plus cohérent car son équipe prend l’eau notamment sur les ailes.
. Aujourd'hui : Les attaquants font beaucoup plus d'efforts à l'image d'un Lavezzi retrouvé. Paris est repassé en 4-4-2 et bouche mieux ses côtés avec un Pastore qui ne rechigne pas aux replis défensifs. Matuidi est toujours aussi indispensable mais le onze est plus homogène depuis plusieurs semaines désormais. Ménez a payé ses errements (et l'arrivée de Lucas...) et pointe désormais sur la touche.
picture

Ancelotti

Crédit: Imago

. Bilan : Paris a retenu la leçon
PLUS D'OPTIONS OFFENSIVES…
. Début décembre : Paris n'a cessé de buter sur les défenses regroupées de Saint-Etienne, Rennes et Nice. Ses attaques stéréotypées (percussion sur les côtés, recherche constante de la profondeur) ont rendu son jeu plutôt lisible. Les défenses stéphanoises, rennaises et niçoises ont attendu les Parisiens très bas et ne se sont pas laissées surprendre dans leur dos. Paris est sans solution. Son manque de réalisme n'arrange pas son affaire.
. Aujourd'hui : Le mercato est passé par là. Paris a recruté Lucas et Beckham. Le premier est un redoutable perce-muraille, le second apporte, quand il joue, des solutions dans le jeu long qui manquaient à Paris. Mais c'est avant tout le réveil de Lavezzi qui transfigure l'attaque du PSG. Pastore s’est remis à l’endroit, son jeu long et sa qualité de passes pèsent enfin. Le leader du championnat a plus d'options offensives et Ménez peut sortir du banc pour planter des raids incisifs en fin de rencontre.
picture

FOOTBALL - 2012/2013 - PSG-Marseille - Lucas

Crédit: AFP

Bilan : Paris a retenu la leçon
… MAIS TOUJOURS UNE IBRA-DEPENDANCE
. Début décembre : Sans Ibrahimovic, Paris n'est pas le même. La rencontre face à Rennes est symptomatique. Face à Troyes (4-0), pour son retour de suspension après son rouge face à Saint-Etienne, il marque un doublé et délivre une passe décisive. Après 15 journées, alors que le PSG a inscrit 24 buts, il compile déjà 13 unités et deux passes décisives.
picture

2013 Coupe de France PSG Zlatan Ibrahimovic

Crédit: AFP

. Aujourd'hui : L'Ibra-dépendance n'a pas faibli. Le Suédois, qui a inscrit cinq buts lors de ses quatre derniers matches, a été directement impliqué dans 56,9% des buts du PSG en L1 cette saison, soit 29 sur 51 (24  réalisations,  5  passes  décisives).  Aucune  autre  équipe  de  L1  n’est  plus  dépendante des buts et passes d’un joueur que le PSG. Son absence face à Valence a lourdement handicapé sa formation (1-1).
Bilan : Paris n'a pas retenu la leçon
BILAN : Paris est plus équilibré que lors de son passage à vide de novembre. Le passage en 4-4-2 et les efforts défensifs de ses attaquants lui donnent plus de crédit. Il reste un vrai problème d'état d'esprit : le PSG ne donne toujours pas la même intensité à ses rencontres en Europe et en L1, et Paris a une fâcheuse tendance à décompresser en championnat après de grosses prestations en C1. La double confrontation prévue face au Barça est, à ce titre, un vrai danger qui guette Paris.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité