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Après LOSC-SRFC (1-1) : Avec un Enyeama humain, Lille ne s'en sort plus

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/01/2014 à 11:39 GMT+1

Vincent Enyeama ne multiplie plus les exploits dans le but lillois. La fin de son état de grâce explique le déclin lillois en 2014.

Ligue 1 2013/2014 LOSC Enyeama

Crédit: AFP

A Lille, le Vincent Enyeama de 2014 n'est plus vraiment celui qu'il était en 2013. Tout proche de dépasser le record d'invincibilité de Gaëtan Huard (1176 minutes) l'année passée, le Dogue est rentré sagement dans le rang depuis la fin de sa série à Bordeaux (1-0) le 8 décembre dernier. Enyeama, qui en est finalement resté à 14 matches consécutifs sans encaisser de but, n'a une nouvelle fois pas pu faire de miracle face à Rennes (1-1) vendredi, en ouverture de la 22e journée de Ligue 1.
Le portier des Super Eagles, délaissé par une défense apathique, a cédé sur un centre millimétré d'Alessandrini dans la course de Doucouré, buteur d'un plat du pied droit (34e). Même si son intervention ultra-rapide dans les pieds de son bourreau en fin de match (82e) a sans doute évité aux Nordistes une désillusion plus grande. "On a eu un petit moment d'oubli qui nous a coûté cher, a reconnu René Girard, le coach du LOSC, après le match. On a une période plus difficile, on ne peut pas l'expliquer. Il faut être patient et inverser les choses pour repartir."
Désigné "meilleur gardien africain" par la CAF, la semaine même du Ballon d'Or, le Nigérian n'a su conserver sa cage inviolée lors de ses six dernières sorties avec le LOSC. Pis, celui que l'on se plaisait à surnommer "Jésus" il y a quelque temps a encaissé neuf buts depuis le match perdu sur la pelouse des Girondins. Soit cinq de plus que sur l'ensemble des 16 premières rencontres de la phase aller cette saison.
Obligée de faire avec des absences de taille dans le secteur défensif (Béria et Kjaer), l'équipe de René Girard connaît un coup de moins bien. Aujourd'hui, troisièmes de Ligue 1, avec provisoirement quatre points d'avance sur Saint-Etienne, les Dogues sentent le vent tourner en leur défaveur. Incapable (ou presque) de remporter un match en marquant plus d'un but - cela a été le cas sept fois en première partie de saison - Lille se heurte à une dure réalité : sans les miracles de son ange-gardien, le simple fait de gagner une rencontre a des allures de chemin de croix. Le LOSC inquiète, Enyeama lui ne sourit plus.
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