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Après PSG – LOSC (2-2), l'antisèche : Ça n'empêchera pas Paris de dormir

Glenn Ceillier

Mis à jour 23/12/2013 à 10:37 GMT+1

Face à Lille (2-2), comme contre Monaco plus tôt dans la saison, Paris a manqué d'efficacité. A défaut, le PSG aurait gagné. Et creusé l’écart. Notre antisèche.

2013 Paris Saint-Germain PSG Thiago Silva

Crédit: AFP

Le jeu : Une vraie opposition de style séduisante

On s'y attendait. On l'a eue. Ce choc de la L1 a offert une vraie opposition de style. Entre le PSG - meilleure attaque de L1 - et Lille - meilleure défense -, les deux formations n’ont pas déjoué. Paris a mis le pied sur le ballon, dominé les débats et Lille a accepté de souffrir pour mieux contre-attaquer. Et si en début de rencontre le milieu lillois a gêné les Parisiens, ces derniers ont pris l'ascendant au fil des minutes en passant sur les côtés et grâce à l'activité de leurs latéraux, qui ont profité des espaces offerts par le 4-4-2 en losange des Dogues. Si les Parisiens ont nettement dominé la première période, Lille a moins souffert après la pause et a su garder un bloc compact.
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2013 PSG Zlatan IBRAHIMOVIC - Rio MAVUBA

Crédit: Panoramic

Les joueurs : Enyeama encore solide, Lavezzi encore décevant

Dans l'ensemble, les cadres ont été au rendez-vous. Pour le PSG, Zlatan Ibrahimovic a encore frappé sur coup franc et a beaucoup décroché pour apporter des solutions, Marco Verratti a eu une activité incessante, Thiago Motta n'a pas été en reste et Gregory Van Der Wiel a fait des différences dans son couloir. A Lille, c'est la même histoire avec un bon Rio Mavuba, un David Rozehnal qui a su faire oublier Simon Kjaer et surtout un Vincent Enyeama encore excellent sur sa ligne et qui ne cède une nouvelle fois que sur un coup franc dévié et sur un but contre son camp.
En revanche, il y a quelques fausses notes. Notamment à Paris où les deux ailiers n'ont pas suffisamment pesé à l'instar de Nolan Roux, qui n'a rien eu à se mettre sous la dent pour le LOSC. Lucas et surtout Ezequiel Lavezzi n'ont ainsi pas réussi à se mettre en valeur alors que le schéma lillois leur offrait des libertés. En l'absence d'Edinson Cavani, Paris a du coup manqué d'impact sur les côtés. Autre absence qui s'est fait remarquer : celle de Maxwell. Lucas Digne a tenté d'apporter offensivement mais son match est gâché par sa faute grossière qui offre le penalty du 2-1 à Lille.

La stat : 6 tirs cadrés sur 16…

Encore une fois, le PSG a manqué d'efficacité devant le but adverse. Si Vincent Enyeama a sorti de beaux arrêts, Ezequiel Lavezzi (22e), Thiago Silva (32e) Javier Pastore (81e) ou encore Jérémy Ménez (90e) ont raté des occasions que l'on pourrait qualifier d'immanquables, notamment celles de Lavezzi et du capitaine brésilien du club de la capitale. Au final, le PSG a tiré 16 fois et n'a cadré qu’à 6 reprises. En comparaison, Lille a frappé 6 fois. Cinq tirs ont été cadrés.
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2013 PSG LOSC Florent BALMONT - Ezequiel LAVEZZI

Crédit: Panoramic

Le tournant qui n'a pas eu lieu :

Laurent Blanc prône une philosophie de jeu portée vers l'avant. Son équipe développe du coup un style séduisant. Mais l'entraîneur parisien sait aussi prendre des risques quand le besoin s'en fait sentir. A 2-2, il a ainsi fait rentrer Adrien Rabiot pour Lucas Digne et Jérémy Ménez pour Ezequiel Lavezzi. Des choix clairement offensifs qui intervenaient après l'entrée de Javier Pastore pour Alex. Ça a payé pour arracher le nul. Mais pas pour la victoire. C'est tout de même à saluer. Certes, il a la marge de manœuvre pour le faire. Mais au moins, il le tente.

Le tweet qui nous a fait sourire

L'altercation entre Zlatan Ibrahimovic et Rio Mavuba a fait le buzz sur la twittosphère.

La question : Trois points d’avance à la trêve, c’est peu ou bien payé ?

Un constat d'abord : le PSG ne compte "que" trois points d'avance sur son dauphin Monaco et quatre sur le LOSC, troisième. Une remarque ensuite : Paris n'a pas réussi à s'imposer contre ses deux poursuivants à domicile. Avant Lille (2-2), c'est l'ASM qui avait ramené un point du Parc des Princes au mois de septembre (1-1). Vu comme ça, on pourrait être donc de dire que le PSG n'a pas tant de marge que ça. Mais ce n'est pas l'impression laissée par cette première moitié de saison et surtout ces deux chocs au sommet disputés au Parc. Le PSG n'a, certes, pas gagné mais l'équipe parisienne a à chaque fois nettement dominé les débats et a péché par manque d'efficacité. Avec un peu plus de réussite ou d'implication dans le dernier geste, Paris aurait dû s'imposer dimanche soir et aurait eu un matelas plus confortable pour cette trêve des confiseurs. Mais qu'importe, cette marge existe.
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Réaction PSG-Lille - Salvatore Sirigu

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