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Avant LOSC - OM : Marquer un but à Enyeama, c’est possible… mais très dur

Maxime Dupuis

Mis à jour 03/12/2013 à 18:11 GMT+1

Vincent Enyeama n’a plus pris de but depuis 945 minutes en L1. Mardi, ce sera au tour des Marseillais de tenter leur chance et, ainsi, d’imiter ceux qui ont marqué face à Lille. Pas simple. La preuve.

Ligue 1 2013/2014 Enyeama Lille

Crédit: Panoramic

Vincent Enyeama passera peut-être un cap, mardi face à l’Olympique de Marseille. Voire deux. S’il tient cinq minutes face aux attaquants marseillais, le portier lillois dépassera Salvatore Sirigu, invincible pendant 949 minutes la saison dernière. Le Nigérian (945 minutes sans prendre de but jusqu’ici) monterait alors au deuxième rang du classement des plus longues séries d’invincibilité en Championnat de France, derrière Gaëtan Huard (1176 minutes avec Bordeaux en 1993/1994). S’il garde sa cage inviolée un peu plus longtemps encore, à savoir 55 minutes, c’est la barre très symbolique mais exceptionnelle des 1000 minutes qui sautera. Les Marseillais ne l’entendent évidemment pas de cette oreille et vont tout faire pour le pousser à aller chercher le ballon au fond de ses filets. Ce qu’il n’a fait que quatre fois en quinze journées (record en L1).
Pour ce faire, Gignac, Thauvin et compagnie seraient bien inspirés de regarder du côté de ceux qui y sont parvenus. Ils sont trois : Albaek et Glombard (Reims) lors de la 2e journée. Et Cvitanich, deux fois avec Nice, lors de la 5e. Comment s’y sont-ils pris ? Réponse.
REIMS – LILLE : 2-1
Albaek (1-0, 7e) : Sur un coup franc joué en retrait et à ras de terre, Albaek, laissé seul à l’entrée de la surface de réparation, coupe la trajectoire du ballon. Suite à un appel au premier poteau, il s’est débarrassé de son cerbère et reprend du gauche. En force et bien placé. Imparable. Même si Eneyama l’a touché…
Glombard (2-0, 67e) : Le deuxième but des Rémois intervient après un une-deux Courtet-Glombard. Le second nommé se retrouve seul dans la surface. Eneyama est livré à lui-même. Le Rémois l’allume. Pan ! Sous la barre. Avec de la réussite et un réflexe exceptionnel, le Lillois aurait pu la sortir. Il s’en est voulu après le match. Mais le rapport de force apparaissait trop déséquilibré entre le Rémois, lancé à pleine allure, et lui.
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Reims Ligue 1 Lille Enyeama 2013/2014

Crédit: Panoramic

LILLE – NICE : 0-2
Cvitanich (0-1, 20e) : Dario Cvitanich n’est pas l’un des meilleurs attaquants de Ligue 1 pour rien. Vincent Enyeama l’a appris à ses dépens. Le portier a été surpris par la vitesse d’enchainement du Niçois. Servi par Brüls, Cvitanich s’est donné juste ce qu’il fallait de marge par rapport à Basa pour enclencher sa frappe du droit sur laquelle Enyeama n’a pas été aussi prompt que l’Argentin. Il a été pris sur son côté gauche. Sans doute le but le plus "évitable" des quatre buts encaissés jusqu’ici par le Nigérian.
Cvitanich (0-2, 45e) : Encore servi par Brüls en contre-attaque, Cvitanich est approvisionné en pleine surface de réparation. Dans sa course, le buteur réussit un contrôle et une frappe croisée du droit. Enyeama a beau se coucher. L’Argentin est allé plus vite que le gardien et a mis le cuir hors de portée du portier. Au départ de l’action, un ballon perdu dans le camp lillois.
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Lille Nice Cvitanich Ligue 2013/2014

Crédit: Panoramic

Alors, comment faire pour battre Enyeama ?

Vaste question. Si les minutes qui filent nous rapprochent inexorablement de la fin de la folle série du gardien lillois, celles-ci le renforcent en même temps toujours un peu plus. D’une confiance absolue, comme l’on a vu plusieurs fois, notamment face à Monaco où il avait signé une prestation XXL, Vincent Enyeama est actuellement sur une autre planète. Et est devenu un mur de chair et d’os sur lequel butent les attaquants de l’Hexagone.
Pour la gouverne des attaquants marseillais, Vincent Enyeama n’a pris aucun but de l’extérieur de la surface de réparation. Les Marseillais pourront toujours essayer. Mais, au moins, ils savent à quoi s’en tenir. On peut constater également que le Lillois n’a pas, non plus, laisser apparaitre un quelconque côté faible sur les réalisations rémoises et niçoises. Les quatre réalisations de Albaek, Glombard et Cvitanich ont le mérite de la diversité. A noter que la plupart du temps, Enyeama s’est retrouvé livré à lui-même. Depuis la fin de l’été, c’est de moins en moins le cas. Les quatre devant lui mâchent une partie du travail. Ceci explique cela. Avant de vouloir mettre à terre Enyeama, les Olympiens auront donc intérêt à se faire oublier de l’arrière-garde des Dogues. Bon courage à eux.
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