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ETG-FCN : "Nuls", "bidons" : les mots forts de Der Zakarian pour "dégonfler" les têtes nantaises

Lucile Alard

Mis à jour 28/02/2014 à 22:00 GMT+1

Après la claque face à Rennes (0-3), Michel Der Zakarian a haussé le ton. L'entraîneur nantais attend un sursaut vendredi, sur le terrain d'Evian-TG.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Pour Michel Der Zakarian, c'est plutôt clair : si le FC Nantes connaît une mauvaise passe depuis un mois, c'est avant tout parce qu'il a perdu ses vertus collectives du début de saison. L'entraîneur des Canaris s'est attaché à "dégonfler" les têtes en vue du déplacement de vendredi (20h30), à Annecy, sur le terrain d'Evian Thonon-Gaillard. Sa colère dimanche, à l'issue de la gifle administrée par le rival rennais (0-3), a fait trembler les murs de La Beaujoire: "nuls", "bidons", tels ont été les termes employés devant la presse par Der Zakarian pour qualifier la prestation d'une équipe qui reste sur six matches de Championnat sans victoire (quatre défaites et deux nuls) depuis celle acquise contre Lorient, le 12 janvier (1-0).
Au-delà du revers qui a relégué Nantes à la 14e place, le bouillonnant entraîneur n'a pas apprécié l'attitude de ses joueurs, dont il avait déjà déploré le "manque de conviction" après la défaite à Sochaux le 1er février (0-1). "Il faut qu'on retrouve ce qui faisait notre force en début de saison: on récupérait très bien le ballon et après on arrivait à poser des problèmes à l'adversaire. Il faut qu'on retrouve ces vertus-là à travers la communication entre joueurs et la bonne agressivité dans le geste défensif", a souligné Der Zakarian jeudi.
Il y a un engouement médiatique auquel on n'était pas habitués
"En début de saison, il y avait onze chiens sur le terrain, onze mecs qui se battaient tous ensemble. Aujourd'hui, on ne se bat pas ensemble. Il y a peut-être des efforts moins faits ensemble. Notre collectif s'effrite un peu, on est peut-être moins solidaires", constatait également Olivier Veigneau, l'un des plus anciens joueurs de l'effectif. Une certaine "fatigue physique et psychologique", d'après Veigneau, ou la fin de l'effet de surprise peuvent aussi expliquer ce coup de mou: "En première partie de saison, les équipes nous sous-estimaient. Maintenant, elles sont beaucoup plus concentrées", a ainsi relevé le milieu Birama Touré.
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Olivier Veigneau Nantes

Crédit: Panoramic

En cause, surtout, l'attitude de certains joueurs, dont la tête aurait "gonflé" après six premiers mois convaincants, selon Der Zakarian. "Tout est bien dégonflé", a lâché jeudi le coach du FCN qui, interrogé sur le fait de savoir s'il avait, après son coup de sang dimanche, employé une méthode plus douce cette semaine, a répondu: "Ouais, si tu veux..." "On n'est pas sans arrêt en train de leur taper dessus, après, il faut qu'ils prennent conscience qu'ils ont aussi des devoirs", a-t-il développé. "Est-ce qu'il vise quelques joueurs en particulier ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, l'objectif est de remobiliser tout le monde", a déclaré à ce sujet Veigneau.
"Il y a un engouement médiatique auquel on n'était pas habitués. Des joueurs sont forcément plus exposés que la saison passée, c'est normal, c'est la Ligue 1, et il faut aussi apprendre à vivre avec. Cela ne veut pas dire que les joueurs s'enflamment, se la racontent et ne pensent qu'à leur gueule. C'est juste qu'il y a peut-être un moment un relâchement quand on fait des compliments chaque semaine", a-t-il ajouté. D'après Veigneau, "le coup de gueule a fait du bien", tandis que pour Touré il a servi de "prise de conscience collective". Réponse vendredi pour en mesurer les effets sur le terrain, à Annecy.
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