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Jean-Michel Aulas : "La grève ? Un acte de survie"

ParBut! Football Club

Mis à jour 17/10/2013 à 08:16 GMT+2

Les présidents de clubs du championnat de France de Ligue 1 et de Ligue 2 menacent de se mettre en grève pour protester contre la "taxe Hollande à 75%". A l’issue de la victoire 6-0 des féminines de l’OL face à Twente en lice Ligue des Champions, Jean-Michel Aulas a confirmé qu’une action pourrait être menée. Et très rapidement.

Confirmez-vous que les clubs professionnels du championnat de France envisagent de se mettre en grève ? Jean-Michel AULAS : Je n’étais pas au comité exécutif hier après-midi à l’UCPF. Hier soir j’ai rencontré Jean-Pierre Louvel (le président du Havre) au Stade de France qui m’a confirmé cette décision qui est d’exprimer une décision très tranchée. Il a évoqué cette éventualité avec la ministre des sports Valérie Fourneyron présente au match de l’équipe de France. J’espère qu’on en aura pas à venir à cette extrémité. Je crois qu’il faut discuter. Maintenant, si on n’arrive pas à discuter, il faut savoir ce qu’on veut et la tendance va vers une grève. Ma préférence va vers des positions censées et négociées.
Quand pourrait intervenir cette action ? J-M.A. : Je ne suis pas habilité à vous répondre. Mais c’est dans un timing très proche, dans les tous prochains jours.
Est-ce votre première grève en tant que gréviste ?
J-M.A. : (rires) Dans un passé plus lointain j’ai déjà participé à des mouvements sociaux mais j’étais de l’autre coté. On est dans une réflexion où certains clubs estiment que c’est ça ou mourir. J’ai entendu Michel Seydoux dire qu’il était prêt à déposer le bilan si la taxe était maintenue. Ce n’est pas un jeu, il faut bien comprendre que c’est un acte de survie dans un contexte où l’on a eu beaucoup de déception par le passé notamment avec la perte du DIC (droit à l’image collective). Là on parle d’un impôt qui tue l’impôt. Si employeur ne peut pas payer cette taxe, il n’y a pas d’alternative. Je préfère voir ça comme un cri d’alarme plutôt qu’une menace.
Etes-vous conscient que cet acte et ces déclarations peuvent vous rendre impopulaire ? J-M.A. : Comme je l’ai dit, c’est un cri d’alarme. Il faut voir ça comme une volonté de ne pas sombrer. Je rappelle que cette taxe a déjà été sanctionnée une fois par le conseil constitutionnel. Quelques fois, il faut mieux être impopulaire en disant les choses que de se retrouver dans une situation désespérée.
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