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Les notes de PSG-OM (2-0) : Fanni et Nkoulou aux fraises

Gil Baudu

Mis à jour 03/03/2014 à 08:45 GMT+1

Dans une organisation ambitieuse, l’OM a affiché de grosses lacunes derrière, incarnées par les pâles prestations de Fanni et de Nkoulou. Les notes marseillaises.

PSG OM Fanni Lavezzi

Crédit: Panoramic

Organisation / Jeu : Puisqu’il avait peur de trop subir, José Anigo a opté pour une organisation plus offensive qu’on l’imaginait. L’OM est venu à Paris en 4-2-3-1, avec Andre Ayew au milieu et le quatuor Thauvin-Valbuena-Payet-Gignac devant. Le projet marseillais était ambitieux. En seconde période, juste après l’ouverture du score de Maxwell. 
Mandanda : 4
Que lui reprocher ? Honnêtement, pas grand-chose. Le gardien marseillais a été impuissant. Souvent livré à lui-même. Il s’en est bien sorti devant Lavezzi (7e) et Lucas (15e). Avant de s’incliner sur un tir de Maxwell (50e) et une tête de Cavani (79e). Dans les deux cas, il avait été abandonné par sa défense.
Fanni : 3
Il a eu un mérite, un seul : sauver sur sa ligne quand Lucas a fait sa percée plein axe (15e). Le reste du temps, le latéral droit de l’OM a été pris dans son dos. Et le duo Maxwell-Lavezzi s’en est donné à cœur joie. Son carton jaune (75e) parachève une prestation bien terne.
Nkoulou : 3
On a du mal à le reconnaître. Le Camerounais n’a pas été le patron qu’il est censé être. Pis, il a tiré la défense olympienne vers le bas. Souvent pris de vitesse, fébrile dans ses relances, il a aussi flotté dans son marquage. Ces flottements n’ont pas été sanctionnés en première période. Ils l’ont été en seconde : sur le but de Cavani, il est absent.
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PSG - OM : les deux buts en 3D

Lucas Mendes : 4
Le Brésilien n’a pas été beaucoup plus inspiré que son acolyte de l’axe central. Son alignement hasardeux a ouvert des boulevards aux attaquants parisiens. Seul motif de satisfaction le concernant : il s’est montré solide dans les airs. Maigre consolation.
Morel : 4
Il couvre Maxwell sur l’ouverture du score (50e). Dans l’ensemble, l’ancien Lorientais s’est pourtant efforcé à bloquer au mieux son couloir face à Lucas et van der Wiel. En tout cas, il a essayé. Car comme ses partenaires défensifs, il n’a pas su où donner de la tête. Son avertissement au bout d’une demi-heure ne lui a pas facilité la tâche.
Romao : 5
Un sauvetage dans la surface devant Lavezzi (56e), une tête sur le poteau (85e) et une activité contestable. Le plus défensif des milieux marseillais a couru, beaucoup couru. Dans le vide. Le placement de Matuidi l’a considérablement gêné. Mais de tous les Phocéens, il fut l’un des moins mauvais.
André Ayew : 4
Il était aligné à son poste de prédilection, en récupérateur-relayeur. Mais le Ghanéen n’avait pas le jus pour remplir sa mission. Il n’a pas existé face au trio Verratti-Motta-Matuidi. L’entrée d’Imbula (58e) l’a replacé sur le côté gauche, à un poste plus avancé. Sans qu’il ait plus de jambes.
Payet : 5
Il a débuté à droite. Pour s’expatrier côté gauche au bout d’un quart d’heure. En dépit de rares fulgurances et de tentatives non cadrées, l’ancien Lillois a été timide offensivement. A son crédit, tout de même, un investissement défensif sans faille dans les couloirs.
Valbuena : 4
Une frappe enroulée pour faire briller Sirigu (25e). Puis une demi-volée du gauche, trop molle pour inquiéter le portier parisien (82e). A part ça, le meneur marseillais a eu peu d’emprise sur le jeu de son équipe. Il était censé épauler Gignac. Il l’a, au contraire, laissé seul se débattre aux avant-postes. C’est une certitude : en ce moment, Valbuena a un vrai coup de moins bien.
Thauvin : 3
Sur ses rares accélérations, le public du Parc des Princes l’a "gentiment" sifflé. Les supporters parisiens n’ont pas eu à donner de la voix : Thauvin n’a rien fait pour qu’ils aient besoin de s’égosiller.  L’ancien Bastiais était trop occupé à défendre. Une copie terne, qui a poussé son entraîneur à le sortir peu avant l’heure de jeu. L’entrée d’Imbula (58e) n’a eu aucun effet.
Gignac : 3
Bien sûr, il avait deux sacrés clients sur le dos. Coincé entre Alex et Thiago Silva, le buteur marseillais n’a pas remporté le moindre duel face aux colosses brésiliens. Et comme il n’a pas eu le moindre ballon à se mettre sous la dent…
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Gignac

Crédit: AFP

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