Ligue 1 - 31e journée : Le Stade Rennais étrille Bastia (3-0) et se donne de l'air au classement

S’il ne sourit plus à l’OM, le Stade Vélodrome a peut-être bien des vertus curatives insoupçonnées. Depuis sa victoire à Marseille il y une petite semaine (0-1), le Stade Rennais est métamorphosé. Solides contre Lille jeudi pour assurer leur qualification en demi-finale de Coupe de France, les Bretons ont carrément régalé ce dimanche face à des Bastiais dépassés par la renaissance rouge et noir (3-0).

Rennes, porté par Alessandrini et Toivonen, tout feu tout flamme, a donc enchaîné une troisième victoire en huit jours, et surtout aligné deux succès en Ligue 1 pour la toute première fois de la saison. Un temps menaçant, le spectre de la descente est désormais bien loin. Valenciennes, premier relégable, pointe à huit longueurs, et le niveau de jeu des hommes de Montanier leur permet de pouvoir enfin envisager l’avenir sans sourciller.

Certes, le festival rennais s’est lancé grâce à une énorme bourde de Landreau, aux mains incroyablement molles sur une frappe sous la barre d’Alessandrini (1-0, 13e). Mais la maîtrise des locaux ne laissait de toute façon que très peu d’espoir aux Corses. La demi-volée pleine lucarne de Toivonen depuis les 20 mètres, sur une remise de la tête de Kadir, ne doit d’ailleurs rien à personne (2-0, 28e).

Assommé par l’excellente entame rennaise, le SCB n’a jamais pu sortir la tête de l’eau. Tour à tour, Toivonen (38e) et Kadir (39e) sont même passés très près de tripler la mise, mais Landreau avait visiblement à cœur de faire oublier sa bévue initiale. Lâché par sa défense, il n’a pourtant rien pu faire sur une remise parfaite du Suédois - omniprésent - pour Makoun, qui s’est fait un plaisir de saler l’addition de près (3-0, 59e).

Seizième au coup d’envoi, Rennes fait un bond de quatre places, et peut commencer à regarder vers le haut pour espérer rallier la première partie de tableau d’ici la fin de la saison. La dixième place de Bastia, défait pour la cinquième fois en sept matches, n’est d’ailleurs plus qu’à trois longueurs.