Ligue 1 - Lille : Divock Origi a tout pour représenter l'avenir du LOSC

Six petites minutes. C'est le temps sur les pelouse de Ligue 1 qu'il a fallu à Divock Origi pour inscrire son premier but parmi l'élite. Le 2 février 2013, il débutait en Ligue 1 face à Troyes (1-1) à la 68e minute. Dès la 74e minute, le jeune Belge marquait. depuis, l'attaquant est resté dans le groupe lillois participant à pas moins de dix rencontres en Ligue 1 la saison dernière. Et ça continue cette année. Le joueur d'origine kényane, qui fête ses 19 ans ce vendredi, a déjà participé à 25 rencontres de Ligue 1 avec le LOSC cette saison, dont 10 titularisations, et a marqué cinq buts importants.

Samedi dernier, il a offert la victoire aux Dogues dans le derby contre Valenciennes (1-0), comme lors de l'ouverture de la saison face à Lorient (1-0). Et il a aussi permis à Lille de décrocher le nul à Monaco (1-1) fin mars. "Cette saison, le plus important était de montrer ce dont je suis capable et surtout d'apprendre. Je pense que j'ai progressé. C'est toujours bien de marquer donc je suis assez content de cette saison jusqu'à maintenant", estime l'international Espoirs belge.

Aujourd'hui international espoirs avec la Belgique, Divock Origi apprend vite. Et progresse vite. "J'ai progressé depuis un an, je commence à davantage me lâcher, à mieux jouer, j'ai plus de confiance, explique le natif d'Ostende (Belgique). Mais le Lillois reste lucide sur son potentiel et ses capacités : "Il me reste beaucoup de travail quand je vois des joueurs comme Salomon Kalou ou Nolan Roux", avoue t-il. Une analyse partagée par son actuel entraîneur, René Girard : "Pour lui c'est déjà une excellente saison. Il a été décisif sur plusieurs matches, il est en train d'élargir sa panoplie, explique t-il. Il est adroit devant le but mais doit travailler son jeu de tête et la conservation du ballon", juge son entraîneur, René Girard.

Le jeune homme, qui se décrit comme "calme et travailleur", a de qui tenir. Plusieurs membres de sa famille, originaire du Kenya, où il se rend souvent, ont été joueurs professionnels. A commencer par son père, Mike Origi, qui a été l'un des premiers Kényans à rejoindre l'Europe et qui a également participé à trois Coupes d'Afrique des Nations avec les "Harambee Stars" du Kenya, dont il a été le capitaine. "J'ai eu la chance d'avoir un père qui a toujours bossé, qui est très discipliné et tranquille. On va dire que j'ai hérité de ça. Je suis bien encadré par mes parents et ça m'aide sur le plan sportif, souligne-t-il. Mon père a l'expérience du haut niveau, donc il sait de quoi il parle et ça me fait progresser." Trois oncles de Divock ont également été professionnels au Kenya, et son cousin Arnold Origi, qui évolue à Lilleström (1re div. norvégienne), est le gardien de la sélection kényane.

L'attaquant, qui parle pas moins de quatre langues (swahili, anglais, français et flamand), espère célébrer son anniversaire en jouant et en marquant contre l'OM au Stade Vélodrome dimanche. "On espère toujours être titulaire. C'est le coach qui décide et quelle que soit la décision, ce qui prime c'est l'équipe, insiste-t-il. Mais j'aimerais bien jouer et marquer". Formé au club nordiste où il est arrivé en 2010 en provenance de Genk, le N°27 lillois, dont le contrat a été prolongé jusqu'en 2016 en juin dernier, s'imagine bien grandir au LOSC. "Je suis bien au club, je sens que je progresse. Je veux devenir un joueur complet, donc je vois bien mon avenir proche ici. Après j'aimerais franchir le pas et aller jouer à l'étranger. Mais il faut travailler", martèle-t-il. A force de travail, Origi pourrait bien réaliser ses rêves et porter un jour le maillot des Diables Rouges belges.