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Ligue 1 : Monaco n'a pas les armes pour faire dérailler le Paris Saint-Germain

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ParEurosport

Mis à jour 09/02/2014 à 12:42 GMT+1

L'ASM battra peut-être le PSG dimanche. Mais n'a pas les atouts suffisants pour lui ravir le titre. C'est ce qu'en pensent nos observateurs avertis.

Ligue 1 2013/2014 PSG Monaco Lavezzi Abidal

Crédit: Panoramic

1. L’ASM va-t-elle battre le PSG dimanche ?

L'avantage du PSG à Louis-II ? La pelouse. Elle est nickel
Mathieu Faure (Nice-Matin) : Si c'est le cœur qui parle, non. Jamais de la vie. Si on tente d'être un minimum cartésien, il existe une probabilité certaine pour que Monaco l'emporte. Ça se joue à Louis-II où Monaco est très performant, à l'exception de la défaite contre Valenciennes où les ouailles de Ranieri s'étaient oubliées avant de partir en vacances. Cela dit, Paris a quand même réalisé des belles performances à l'extérieur en s'imposant à Marseille, Bordeaux, Nantes ou encore Reims. A côté de ça, les matches d'Annecy et de Guingamp montrent que le PSG peut être malmené quand le terrain est bidon et l'adversaire volontaire. En fait, dès que le PSG prend les matches de haut, ça tangue. Notamment sur des terrains cabossés. L'avantage du Louis-II, c'est sa pelouse. Elle est nickel. On verra un beau match.
Raphaël Cosmidis (Cahiers du football/Goal) : Monaco peut battre le PSG. Impossible de savoir si ce sera le cas, mais Ranieri a de nouvelles armes depuis le match aller. Monaco avait joué en 4-2-3-1. Le système en 4-3-1-2 (4-4-2 en losange pour les nostalgiques du terme) que l’ASM utilise depuis plusieurs mois maintenant est parfait pour presser le PSG dès la relance. Les deux attaquants peuvent plonger sur Thiago Silva et Alex, pendant que James Rodriguez se fixera sur Thiago Motta, qui se transforme souvent en un troisième central pour assurer la propreté de la construction. Redescendre jusqu’à Sirigu est dangereux parce qu’il n’a pas un bon jeu au pied. Là-dessus, les joueurs de Ranieri peuvent récupérer des ballons intéressants, sans avoir 80 mètres à remonter. Dans le cas où Monaco presse haut, Verratti aura un rôle très important : devenir une autre solution de relance. Si un Monégasque le suit et que l’Italien parvient à s’en sortir techniquement (ce qui arrivera au moins une fois), quatre adversaires auront été éliminés et Paris pourra enclencher.
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Ligue 1 2013/2014 Monaco PSG Carvalho Lavezzi

Crédit: AFP

Nicolas Sbarra (Asmfoot/Eurosport.fr) : Probablement non. L’absence de Cavani dans les rangs parisiens est un élément positif pour Monaco. S’il avait manqué de réalisme à l’aller, il avait de quoi faire mal à la défense azuréenne. Mais reste Ibrahimovic, qui tourne à plein régime en ce moment, plus encore qu’en septembre. Abidal, pas au mieux récemment, va souffrir. Cela fait du PSG le favori du match, avec un entrejeu qui en impose. La supériorité numérique de Monaco au milieu, dans le cas où le losange est maintenu par Ranieri, peut aider à ne pas trop subir, mais l’ASM devra être forte pour bloquer les côtés. Avec une équipe solide derrière, tout est possible sur une action de classe de Rodriguez ou Moutinho. Mais ce ne sera pas simple, même à domicile.
Maxime Dupuis (Eurosport.fr) : Peut-elle ? Oui. Va-t-elle ? J'en suis moins certain. Parce que le Paris Saint-Germain aura l'occasion de frapper doublement fort, dimanche. D'abord en repoussant l'ASM à huit points et de mettre fin au suspense en Ligue 1. Mais aussi, et surtout, de lancer la machine à plein régime dans un mois de février qui est synonyme de retour de la Ligue des champions et de début des choses sérieuses. Ce Monaco - Paris Saint-Germain ressemble à une répétition générale avant la C1. Accessoirement, ce sera enfin l'occasion pour Paris de faire ce qu'il n'a pas encore réussi cette saison. Battre l'un des quatre premiers actuels de L1. Monaco, Lille et Saint-Etienne n'avaient pas plié face au PSG lors des matches aller. Les hommes de Laurent Blanc ont plein de raisons d'être dans le ton, dimanche. Tout cela plus le talent, ça risque de faire beaucoup pour l'ASM.

2. Monaco possède-t-il quelque chose que Paris n’a pas ?

James Rodriguez, facteur X monégasque, (...) a bien trop de talent pour ne pas influer sur un tel match
Mathieu Faure : Le silence du Louis-II qui peut déstabiliser. C'est quand même l'un des rares stades de France qui fait moins de bruit que le Parc des Princes actuel. C'est à souligner. Après, globalement, la seule arme de destruction que possède l'ASM et que devrait lui envier le PSG, c'est James. Sur un pas, le type peut désarticuler une défense en une seule passe. Il est énorme dans les intervalles, voit tout avant tout le monde et joue systématiquement pour l'équipe. C'est le X Factor monégasque. Paris ne possède pas un joueur de ce registre. C'est intéressant de voir comment le PSG compte résoudre ce problème. Qui défendra sur le Colombien ? Et comment ?
Raphaël Cosmidis : James Rodriguez. Les milieux des deux équipes ont des profils différents, mais la principale différence entre les deux se trouve là, dans cet homme supplémentaire. C’est un type de joueur rare en Ligue 1, il y a très peu d’équipes qui jouent avec un 10, et celles qui le font abandonnent souvent l’idée contre Paris, préférant un bloc compact assez bas sur le terrain. James connaît une baisse de forme ces dernières semaines, mais il a bien trop de talent et de qualités athlétiques (la taille et la puissance de ses cuisses sont incroyables) pour ne pas influer sur un tel match. Il adore jouer dans une zone où Thiago Motta n’a pas l’habitude d’être embêté. Vu la médiatisation du match contre Nantes cette semaine et les débats qui ont suivi, les cartons iront sans doute plus vite pour le Parisien. La réussite du système de Ranieri repose de toute façon sur un James performant.
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FOOTBALL 2013 Monaco - James Rodriguez

Crédit: Panoramic

Nicolas Sbarra : Pas grand-chose. Même pas les avantages fiscaux. Mais Monaco a tout de même dans ses rangs un joueur au profil assez unique. Toulalan est un pur récupérateur, qui ratisse énormément de ballons et soulage vraiment sa défense, vient compenser sur les côtés les montées des latéraux, tout en effectuant des relances propres et certaines fois des transversales décisives. La sentinelle parisienne, Thiago Motta, n’a pas ces capacités de travailleur infatigable, il est plus un organisateur. La présence de l’ancien Nantais peut vraiment changer beaucoup de choses. Il n’était pas là au match aller, Monaco a beaucoup souffert. Il n’était pas là à Lorient, le système monégasque n’avait plus sa clé de voûte et a beaucoup pris l’eau. En pleine capacité de ses moyens, étant reposé après sa suspension lors de la dernière journée, Toulalan peut très bien être le futur joueur du match.
Maxime Dupuis : Rien que Paris ne puisse vraiment envier à Monaco. Sur le papier et quand on prend les joueurs un par un, c'est assez clair. Reste que l'ASM a pour elle "l'insouciance de ses 20 ans". Equipe promue, jeune et joueuse, Monaco n'a rien à perdre. Il faut que les hommes de Claudio Ranieri abordent le choc de cette manière. L'ASM championne ? Ce serait extraordinaire. L'ASM deuxième ? Ce serait formidable. Bref, Monaco peut avancer avec sérénité. Vous allez me dire que Paris n'a pas de raison d'être inquiet non plus et vous avez raison. Mais les joueurs de Ranieri ont encore moins de raison de l'être. Le troisième est trop loin. Les Rouge et Blanc ne risquent plus rien dans leur conquête d'une place en Ligue des champions.

3. La blessure de Falcao et l’arrivée de Berbatov, un mal pour un bien pour Monaco ?

Thiago Silva et Alex auraient passé une plus mauvaise soirée avec Falcao

Mathieu Faure : Bizarrement, la blessure de Falcao n'est pas un handicap pour Monaco. D'une parce que le Colombien ne réalisait pas, jusque-là, une saison exceptionnelle. Notamment dans le jeu où il n'apportait rien. Mais, surtout, Monaco n'a jamais perdu sans le Tigre. Sans lui, le jeu est moins stéréotypé, les autres attaquants sont même plus complémentaires. Que ce soit Martial, Rivière ou Germain récemment, les profils sont plus travailleurs et obligent les autres équipes à défendre différemment. Berbatov, j'attends de voir. C'est un profil technique et doué mais absolument pas le genre de joueur qui plaît à Ranieri. Le Bulgare est nonchalant, ne défend pas et court très peu. Tout ce qui irrite le Mister. Cela dit, ça plante des buts. A voir. Mais je pense qu'il va commencer sur le banc car les hommes en place, même si les noms ne font pas rêver, sont performants.
Raphaël Cosmidis : Ce sont des joueurs tellement différents. Falcao est un véritable avant-centre, alors que Berbatov a les qualités d’un second attaquant mais a souvent dû jouer 9. Par (mal)chance, Monaco a appris à jouer avec une grande variété de duos cette saison. Falcao - Rivière, Rivière - Martial, Rivière - Germain. Berbatov a une qualité technique supérieure à tous ceux-là mais sans ballon, il sort quasiment du match. Il ne se distingue ni par ses déplacements en phase offensive, ni par un pressing en phase défensive. C’est difficile d’incorporer un tel joueur dans un collectif qui fonctionne plutôt bien. Et, concernant Berbatov, il faut aussi se demander s’il en aura quelque chose à faire de cette fin de saison. Avec lui, il y aura cependant des fulgurances.

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PSG AS Monaco Cavani Falcao

Crédit: Panoramic

Nicolas Sbarra : Avant le nul à Lorient, Monaco avait toujours gagné sans Falcao. Mais d’autres éléments l’expliquaient, comme le changement tactique en 4-4-2 losange très payant les premières semaines. Quoi qu’en disent les chiffres, l’ASM est toujours plus forte avec un tel joueur pour transformer les occasions. En témoigne le match aller, où il avait été le buteur au Parc des Princes. En plus, il était plutôt sur une pente ascendante avant sa blessure. Si ce n’était pas encore le joueur qui a brillé à Porto et Madrid, on savait globalement à quoi s’attendre avec lui. Berbatov, c’est une énigme. Il suscite même plus de craintes que d’espoirs de par sa mentalité et la motivation affichée à Fulham. Est-ce que ça va marcher ? Il reste un joueur de talent mais n’est pas au sommet de sa carrière. Par rapport à l’affrontement de ce dimanche, ce n’est pas dit qu’il débute, surtout que son profil ne correspond pas à la physionomie du match attendue, où les attaquants asémistes devront beaucoup travailler et courir après le ballon.
Maxime Dupuis : Je suis un fervent défenseur de Falcao et de tout ce qui ressemble ou se rapproche, de près comme de loin, d'un 9. Un vrai 9. Celui qui aime le but plus que tout et ne regarde pas combien il fait de passes décisives dans une saison. Je pense donc que jouer sans le Colombien n'est pas une bonne nouvelle pour Monaco. Certes, son automne a été compliqué. Ok. Mais Falcao a les défauts de ses qualités et quelque chose me dit que Thiago Silva et Alex auraient passé une plus mauvaise soirée face à lui que face à… qui d'ailleurs ? Dimitar Berbatov va probablement débuter sur le banc. Le Bulgare, âgé de 32 ans, aura probablement plus son mot à dire lors de la suite de la saison. A quel Berbatov aura-t-on le droit ? Si c'est celui de la première partie d'exercice, Monaco regrettera vite Falcao.

4. Au vu des six premiers mois, le PSG a-t-il vraiment un meilleur banc que l’ASM ?

Les Parisiens habitués au banc peuvent légitimement prétendre à une place de titulaire à Monaco. L'inverse n'est pas vrai

Mathieu Faure : Quand vous pouvez vous permettre de laisser sur le banc Pastore, Cabaye, Menez, Lucas, Marquinhos ou Digne, oui, vous avez un banc plus étoffé. A Monaco, le banc est surtout le terrain de jeu des jeunes loups : Ocampos, Germain, Ferreira-Carrasco, Fabinho, Isimat-Marin. Cet été, Monaco était prêt à investir sur Digne pour en faire un titulaire en puissance alors qu'il est remplaçant au PSG. Les Parisiens habitués au banc peuvent légitimement prétendre à une place de titulaire à Monaco alors que l'inverse n'est pas vrai. C'est normal, les Franciliens sont engagés dans plusieurs compétitions alors que l'ASM, officiellement, ne joue qu'une qualification en Ligue des champions. Cela dit, Monaco possède plus de 35 joueurs sous contrat dont six gardiens. C'est fou.
Raphaël Cosmidis : Oui, clairement. Défensivement, les postes sont doublés, et avec qualité. Jallet et Camara suffisent amplement pour la Ligue 1. Au milieu, avec l’arrivée de Cabaye, il y aura cinq à six joueurs pour trois postes. Paradoxalement, c’est le secteur offensif, pourtant fourni, qui pose problème. Lavezzi, Lucas, Menez et Pastore formeraient d'excellentes solutions de remplacement s’ils étaient réguliers. Mais leurs performances dans le 4-3-3 de Blanc, et surtout dans ce jeu basé sur la possession, sont décevantes. Le jeu de contre d’Ancelotti leur convenait bien plus. En face, Monaco a un banc correct, et le recrutement d’Abdennour est intelligent, mais le onze titulaire n’est même pas encore achevé. C’est un mélange de stars, de grands noms vieillissants, et de joueurs qui ont connu la montée. Des bons joueurs de Ligue 1. Puis il y a des exceptions, comme Kurzawa, qui peut espérer compter dans le futur. Mais le reste de la défense sera sûrement complètement chamboulé dans les mois à venir, par exemple.
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FOOTBALL 2014 PSG - Jeremy Menez

Crédit: Panoramic

Nicolas Sbarra : Tant quantitativement que qualitativement, la première partie de saison a montré que oui. En défense centrale, Isimat-Mirin n’a pas du tout convaincu alors que Marquinhos a su apporter. Au contraire du PSG, l’ASM n’avait pas un latéral de chaque côté parmi ses remplaçants, et surtout pas un joueur du talent de Digne. Au milieu, la situation était probablement comparable sur la profondeur du banc, mais les prestations de Rabiot ont été de meilleure facture que celles de Kondogbia. En attaque, si Lavezzi (ou Lucas), Pastore et Ménez n’ont pas été toujours convaincants à Paris, les Monégasques Ferreira Carrasco et Ocampos se sont complètement perdus après une bonne entame. Ils ne mettent plus un pied devant l’autre. En plus, Germain n’a quasiment pas joué avant 2014 et Martial a longtemps attendu son tour.
Maxime Dupuis : Sur le papier, oui. Evidemment. Si le PSG alignait une deuxième équipe en L1, elle ne serait pas loin des hauteurs du championnat. Je m'étais d'ailleurs posé la question à la fin de l'année dernière et en avait conclu qu'un onze bis du PSG du terminerait pas très loin du podium. Maintenant, il faudrait que cette équipe "bis" supposée du PSG arrête de laisser comme un goût d'inachevé quand on fait appel à ses membres. Parce que, à chaque fois (ou presque) que Laurent Blanc pousse les "doublures" sur le devant de la scène, celles-ci ont déçu. Néanmoins, si vous comparez les deux bancs, il n'y a pas photo. Paris a deux équipes. Pas Monaco.

5. Le titre de champion se jouera-t-il en… Ligue des champions ?

Aller loin en Coupe d’Europe signifie être en bonne santé tactiquement, ce qui implique souvent une réussite sur la durée
Mathieu Faure : Sur un match, Monaco peut rivaliser et même battre le PSG. Sur la longueur, c'est plus compliqué. Le vécu est moins important, la qualité individuelle et collective n'est pas du tout la même. Des mecs comme Kurzawa, Obbadi, Subasic ou Ocampos ont un vécu du haut niveau très limité. L'équipe apprend. Le PSG, lui, a déjà su gagner un titre de champion tout en jouant la Ligue des champions. Au niveau de l'expérience, de l'enchainement des matches, ils savent faire. Et même plutôt bien. Au fond, je pense que Monaco a déjà réussi sa saison puisque leur qualification pour la prochaine saison est d'ores et déjà acquise. Le titre, c'est du bonus mais ils n'en font pas une fixette. Si les Monégasques terminent dauphins du PSG et qu'ils gagnent la Coupe de France, Ranieri peut s'arrêter. Il aura tout gagné.
Raphaël Cosmidis : Je ne pense pas que ce soit un argument pertinent vu les effectifs plutôt larges dont les gros clubs européens disposent aujourd’hui, y compris le PSG. Est-ce qu’on a vraiment assisté à l’effondrement en championnat d’un club qui serait allé “trop” loin en Ligue des Champions ces dernières années ? Cinq des six derniers vainqueurs de la Ligue des champions ont d’ailleurs fait le doublé championnat - C1, quand ils n’ont pas fait un triplé (Inter) ou encore mieux (Barça, Bayern). Aller loin en Coupe d’Europe signifie être en bonne santé tactiquement, ce qui implique souvent une réussite sur la durée. Psychologiquement, il y a un contrecoup à être éliminé en C1. Ne plus en faire partie renvoie l’équipe à un rythme hebdomadaire peu stimulant. De toute façon, cette réflexion rejoint celle sur les bancs : quand bien même la C1 userait les forces du PSG, l’écart entre les deux effectifs est trop grand pour être compensé.
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Rage Ibrahimovic PSG-Sochaux Ligue 1 2013/2014

Crédit: Panoramic

Nicolas Sbarra : En 2003/2004, l’AS Monaco comptait 10 points d’avance sur Lyon après avoir battu l’OL en janvier. La saison s’est pourtant terminée sur une troisième place. Le fait d’avoir atteint la finale de la Ligue des champions a été indéniablement une des causes de ce fléchissement. Le club de la Principauté est donc bien placé pour savoir qu’une aventure européenne peut influer sur l’identité du champion de France, à condition d’aller vraiment très loin. Mais à l’époque, l’ASM tournait avec un effectif très réduit. Le PSG d’aujourd’hui a largement le banc pour jouer sur plusieurs tableaux. Une élimination prématurée pourrait-elle à l’inverse faire lâcher mentalement le groupe parisien ? Difficile d’y croire vu l’expérience des cadres de l’équipe. Et la saison passée, après avoir été sorti de la C1, Paris a pris 19 points sur 21 en Ligue 1.
Maxime Dupuis : La Ligue des champions est une compétition formidable. Elle mobilise les énergies comme aucune autre. Et il souvent difficile de redescendre du nuage européen lorsqu'on retrouve les prés (dégarnis) de Ligue 1 le week-end suivant. C'est déjà arrivé à plus d'une équipe. Après une élimination. Demandez à Lyon en 2009 après Barcelone. Après une qualification. Demandez à Marseille en 2011 après l'Inter. A priori, le PSG est à l'abri de cela. On l'a vu l'an dernier. Ni Valence, ni le Barça n'avaient entravé la marche en avant parisienne qui, faut-il encore le rappeler, a une telle marge sur la concurrence qu'un faux pas, ou deux, voire trois, n'auraient sans doute pas des conséquences gravissimes. J'aimerais vous dire que le suspense durera jusqu'à la 90e minute de la 38e journée. Je n'y crois pas.
Mathieu Faure / @matfaure est journaliste pour Nice-Matin et s'occupe de l'ASM. Egalement pigiste pour So Foot, il a assidument fréquenté le Parc des Princes pendant ses jeunes années.
Raphaël Cosmidis / @rcosmidis écrit sur les Cahiers du football et pour Goal.com, où il étudie systèmes, joueurs et entraîneurs.
Nicolas Sbarra / @NSbarra est journaliste pigiste à Eurosport.fr. Il est également rédacteur en chef du site Asmfoot.
Maxime Dupuis / @Maxime_Dupuis est rédacteur en chef adjoint d'Eurosport.fr, spécialiste de football.
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