Montpellier - OM (2-3) : Marseille enchaîne une deuxième victoire et revient à hauteur de Lyon (5e)

Voilà une statistique que l’OM sera heureux de laisser derrière lui. Avant le déplacement à Montpellier vendredi soir, Marseille n’avait jamais gagné deux rencontres de rang en Ligue 1 cette saison sous le commandement de José Anigo. C’est désormais du passé. Une semaine après la victoire sur Ajaccio au Vélodrome (3-1), les Phocéens se sont imposés à la Mosson (2-3). Le tout sous les yeux de Marcelo Bielsa, présent en tribunes.

Rejoints deux fois au score par Rémy Cabella (48e) et Morgan Sanson (79e), répondant aux inspirations de Mathieu Valbuena (42e) et André-Pierre Gignac (58e), les Olympiens se sont imposés sur le fil grâce à Dimitri Payet (89e) dont la frappe contrée par Hilton a lobé un Geoffrey Jourdren médusé. Au classement, Marseille reste sixième mais revient à la hauteur de Lyon, qui reçoit le Paris SG dimanche (21h00). De son côté, Montpellier conserve pour l’instant sa 13e place mais pourrait se retrouver 15e à l’issue de cette 33e journée.

Longtemps imprécises en début de rencontres, les deux équipes ont progressivement réglé la mire pour offrir un spectacle plaisant au public de la Mosson. Lancés par la reprise acrobatique chanceuse de Mathieu Valbuena, qui a lobé Geoffrey Jourdren pour la première fois de la soirée (42e, 0-1), les Marseillais ont cru avoir fait le plus dur en reprenant l’avantage grâce à Gignac, auteur de son quatorzième but de la saison sur une demi-volée du droit, dix minute après l’égalisation montpelliéraine (48e, 1-2).

Mais Rolland Courbis a fait le bon choix en décidant de faire entrer Morgan Sanson à la 77e minute. Sur son premier ballon, l’international Espoir a signé son premier but en Ligue 1 en reprenant une frappe de Cabella repoussée par Mandanda pour remettre le MHSC à flot dans cette partie (79e, 2-2). Une joie de courte durée pour Montpellier. Entré  en jeu quelques minutes avant Sanson (73e), Dimitri Payet a attendu la dernière minute pour tromper Jourdren (90e, 2-3), une poignée de secondes après que M’Baye Niang ait manqué la balle de match pour Montpellier sur une tête décroisée. Un raté lourd de conséquences pour les Héraultais, qui n’ont toujours pas assuré mathématiquement le maintien.