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OGCN - Ligue 1 - Neal Maupay : "L'apprentissage passe par là"

ParFoot-Express.com

Mis à jour 07/03/2014 à 14:29 GMT+1

Neal Maupay a fêté mardi sa première cape avec les Espoirs… après avoir été renvoyé en CFA par Claude Puel avec Nice. Il n'en fait d'ailleurs pas une affaire.

Neal Maupay Nice Coupe de France 2014

Crédit: Panoramic

Vous avez connu votre toute première sélection avec les Espoirs mardi face à la Biélorussie. Qu'en retenez-vous ?
N.M. : C'était ma première convocation avec les Espoirs, j'ai eu la chance de rentrer car malheureusement Paul-Georges (Ntep) s'est blessé. Ça m'a permis de jouer et de participer à cette victoire, à ce match compliqué face à une valeureuse équipe de Biélorussie.
Vous êtes le plus jeune de cette génération, comment vous êtes-vous situé dans ce groupe ?
N.M. : Je suis le plus jeune, c'est vrai. Je ne connaissais pratiquement aucun joueur. Ils ont tous été très sympas avec moi. L'adaptation a été plutôt facile, donc je me suis senti à l'aise.
Willy Sagnol avait eu l'occasion de vous mettre à l'aise justement, de vous mettre en confiance ?
N.M. : Oui, on a discuté. Il a eu l'occasion de me dire ce qu'il attendait de moi, et tout s'est bien passé.
Est-ce que le timing de cette sélection vous a surpris ?
N.M. : C'est vrai que ça m'a un peu surpris car je n'ai repris la compétition qu'en janvier avec l'équipe première (de Nice). Mais e travaille dur tous les jours en matches et aux entraînements pour arriver à ça. Donc c'est bien.
Claude Puel vous a laissé à la disposition de la CFA le week-end dernier, comment avez-vous vécu cela ?
N.M. : C'est normal, je suis un jeune. L'apprentissage passe par là. Parfois je vais être appelé dans le groupe, des fois je vais devoir redescendre, c'est à moi d'être performant quand on fait appel à moi.
Comment le coach a-t-il justifié son choix de vous faire redescendre ?
N.M. : Il m'a dit qu'il n'avait pas aimé mes prestations aux entraînements, mes prestations en matches. Donc pour lui je ne pouvais pas aider le groupe pour ce dernier match contre Toulouse. Donc il m'a logiquement envoyé en CFA. C'est à moi de travailler dur pour revenir dans le groupe.
Physiquement, aujourd'hui, comment vous sentez-vous ? Car c'est toujours difficile de revenir d'une blessure...
N.M. : Je me sens bien physiquement et dans ma tête. Après c'est assez compliqué d'enchaîner car j'ai eu un arrêt assez long. Mais on travaille tous les jours avec le club pour que je sois au mieux physiquement. On a des plages de récupération assez importantes, donc c'est bien. On travaille pour être le plus performant possible. Moi, je travaille tous les jours pour marquer le plus de buts possibles.
Au moment d'évoquer votre convocation en Espoirs, le sélectionneur Willy Sagnol a expliqué que vous étiez l'avenir du foot français. Comment avez-vous perçu ses propos ?
N.M. : Ça fait plaisir de voir que l'on compte sur moi. Après ce ne sont que des mots. C'est à moi de montrer sur le terrain ce que je sais faire.
Avez-vous le sentiment d'incarner l'avenir du foot français ?
N.M. : Je ne sais pas. Pour l'instant, moi je fais mes matches, je ne me préoccupe pas trop de ça. A moi d'être bon sur le terrain, le reste ça ira.
A Nice, on vous présente aussi comme l'avenir du club, comme le digne successeur de Dario Cvitanich. C'est plutôt flatteur ou ça met plus de pression ?
N.M. : Non, ça ne me met pas de pression. C'est flatteur. Après comme je l'ai déjà dit, ce ne sont que des mots. A moi de montrer sur le terrain ce que je vaux et de prouver que je peux marquer des buts et être performant pour l'équipe.
Quel rapport entretenez-vous avec Dario Cvitanich justement ? Il y a un lien particulier car vous êtes tous les deux argentins ?
N.M. : On est tous les deux argentins, on s'entend super bien. Forcément on est en concurrence car on évolue au même poste mais tout se passe bien. Et aux entraînements, Dario nous fait progresser Alexy (Bosetti) et moi, donc c'est bien de l'avoir avec nous dans le groupe.
Vendredi, le championnat reprend ses droits avec Marseille-Nice. Le Vélodrome, terre de votre dernier exploit en Coupe de France (victoire épique 5-4). Quel souvenir gardez-vous de ce match ?
N.M. : On avait créé l'exploit en s'imposant à Marseille avec une équipe très jeune. Là, c'est le championnat ça va être un match très compliqué. Ils viennent de perdre comme nous. Les deux équipes veulent donc des points. Ça va être un match très engagé, très difficile à jouer, mais on va là-bas pour prendre des points et on espère faire un bon résultat.
Votre capitaine par intérim (en l'absence de Didier Digard), Fabrice Abriel, a tiré la sonnette d'alarme pour que le groupe se réveille. Comprenez-vous son intervention ? Le Gym est-il en danger selon vous ?
N.M. : Je pense que l'on a un manque de réussite d'abord et qu'ensuite on a pas mal de blessés, ce qui ne nous aide pas. On a du mal à aligner la même équipe. Le groupe est confiant, on a confiance en nous. On sait que ça va être dur et que tous les points, il faudra aller les chercher.
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