PSG - VAFC (3-0) : Paris n'avait pas encore la tête à l'Europe

Parfois, perdre 3-0 peut paraître presque honorable. Dominé du début à la fin par des Parisiens impressionnants, notamment en deuxième période, Valenciennes n’a jamais fait illusion ce vendredi au Parc des Princes (3-0) dans ce match comptant pour la 25e journée de Ligue 1. Emmené par un Lavezzi ultraprésent, le PSG a ouvert le score par l’Argentin (18e) au terme d'une entame de match d’une grande intensité, les deux buts d’Ibrahimovic (50e) et de Kagelmacher contre son camp (52e) ne faisant qu’alourdir le logique succès parisien. Avec cette victoire, et en attendant le déplacement de Monaco à Bastia, Paris compte huit points d’avance. Et peut sereinement se tourner vers son huitième de finale à Leverkusen.

En laissant Lucas, Verratti et Matuidi sur le banc, Laurent Blanc avait déjà dans un coin de sa tête la Ligue des champions. Il laissait du même coup une énième chance au malheureux Lavezzi (dont l’oncle a été assassiné cette semaine en Argentine), à Menez et Pastore. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux premiers ne l'ont pas déçu. Si Pastore a encore connu quelques difficultés au milieu de terrain malgré un léger mieux, Jérémy Ménez a énormément provoqué et travaillé à défaut d’avoir connu la réussite d’Ezequiel Lavezzi. "El Pocho" a été le premier buteur de la rencontre (18e), après avoir créé trois grosses occasions dont VA s’est sorti de manière miraculeuse (4e, 8e, 9e). En confiance après son quatrième but de la saison, l’Argentin a bien tenté de plier le match en première période, mais Medjani (20e) puis Penneteau (24e) ont empêché le PSG de mener 2-0 à la pause.

Mais cela ne fut que partie remise puisque seulement cinq minutes après la mi-temps, Ibrahimovic profitait d’un cafouillage dans la défense de VA pour battre Penneteau de près (50e). Le deuxième but de Paris, suivi très vite d’un troisième inscrit contre son camp par le défenseur nordiste Kagelmacher (52e), a définitivement cassé les jambes valenciennoises. Etouffée par l’intensité parisienne dans les vingt premières minutes, l’équipe d’Ariël Jacobs a pourtant eu l’occasion de revenir dans le match, cette fameuse action que l’on ne doit pas manquer face aux ténors. Sur un mauvais renvoi de la tête de Thiago Silva - encore étonnamment fébrile ce soir, Ducourtioux s’est retrouvé seul dans l’axe à l’entrée de la surface. Mais sa frappe, écrasée, est passée à droite des buts de Sirigu (31e). La suite, elle est classique et on la connaît. Pas de blessé, pas de but encaissé : Paris ne pouvait rêver mieux à trois jours de son déplacement à Leverkusen.