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S'il veut voir le Brésil, Abidal (ASM) va devoir se mettre à sprinter

Maxime Dupuis

Publié 20/02/2014 à 18:38 GMT+1

Ecarté le week-end dernier, Eric Abidal va retrouver sa place au cœur de la défense monégasque ce soir face à Reims. A lui de la conserver. L’international français joue très gros d’ici juin.

Ligue 1 2013/2014 Monaco Abidal

Crédit: Panoramic

Il n'y a pas de bon moment pour être écarté d'un onze de départ. Aucun. Mais une fois que le couperet est tombé, l'essentiel n'est plus de se préoccuper du moment de son éviction. Mais de celui de son retour. Laissé en tribunes samedi dernier à Bastia (0-2), Eric Abidal n'aura finalement pas passé énormément de temps loin de l'axe gauche de la défense de l'ASM. Face à Reims, l'international français reprendra une place qu'il a occupée à vingt-trois reprises en Ligue 1 cette saison.
Claudio Ranieri l'a annoncé mercredi en conférence de presse. Sans jouer au chat et à la souris. Ce qu'il avait fait avant de laisser Abidal perché dans les tribunes de Furiani le week-end dernier, ce que le principal intéressé n'avait guère apprécié, eu égard à son âge (34 ans), son expérience et son statut de capitaine. Loin du compte depuis un certain temps, notamment face au PSG, l'ancien Barcelonais apparaissait fatigué. Ce qui avait poussé Ranieri à trancher dans le vif, au profit de Nicolas Isimat-Mirin.
Ranieri lui a donné l'occasion de recharger les batteries. Et espère qu'il a rangé sa rancœur aux vestiaires. C'est en tout cas ce que l'on peut lui conseiller. Le "Mister" n'aime pas ça.
Un joueur a deux possibilités (quand il est écarté). Soit il accepte, soit il n'accepte pas. S'il n'accepte pas, il ne joue plus.
A priori, Abidal a accepté puisqu'il fera la paire avec Ricardo Carvalho, vendredi. Et à Monaco, on n'imagine pas l'ancien Lyonnais ne pas faire le poids.
Ce match face à Reims sera également l'occasion d'envoyer des signaux positifs avant la divulgation de la liste pour France – Pays-Bas, jeudi par Didier Deschamps. S'il a coulé comme les autres à Kiev lors du match aller du barrage pour le Mondial (2-0) et avait laissé sa place au héros Sakho au retour (3-0), Abidal n'est pas encore rayé de la carte et du groupe de Deschamps. S'il ne parait plus aussi intouchable qu'à son retour, son cas n'a rien de désespéré. Interrogé par l'AFP, le sélectionneur national ne s'est pas prononcé. Mais la porte reste clairement ouverte. Pour le 5 mars, comme au Mondial. "Tout est possible. Je suis libre, je n'ai pas d'obligation. J'en prends 23, mais seuls 11 débuteront. Il y aura quatre défenseurs centraux de toute façon", a confié DD.
Je ne ferai pas un cas particulier avec Abidal plus qu'un autre.
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France's national team coach Didier Deschamps (L) watches player Eric Abidal during a training session at Clairefontaine, near Paris, August 12, 2013 (Reuters)

Crédit: Reuters

Conscient d'être moins bien, Abidal avait reconnu dans les colonnes du Journal du Dimanche fin janvier que son arrivée avait été accompagnée "d'euphorie et d'envie". Et qu'il avait eu, depuis, du mal à passer la seconde. "Je me suis surpassé. J'ai bien fini à Barcelone, j'ai bien commencé ici. C'est peut-être pour ça que j'ai eu un coup de moins bien par la suite".
Lire l'intégralité de l'entretien : "Et vous, vous me jugez comment ?"
Lucide sur son niveau, Eric Abidal est sans doute conscient également qu'il lui reste peu de temps pour se retrouver. A moins de trois mois de la Coupe du monde, à quelques semaines de la fin de son année garantie de contrat avec l'ASM (ndlr : Il possède une saison en option), Eric Abidal va devoir se (re)mettre au pas de course. A défaut, plusieurs trains, l'un bleu, l'autre rouge et blanc, lui passeront sous le nez et son prochain été sera moins euphorique que le dernier.
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