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12e journée, l'antisèche : Le PSG était hors-sujet, l'OL était dépeuplé, mais le sommet se rapproche

Vincent Bregevin

Publié 02/11/2014 à 00:57 GMT+1

Paris a été à côté de la plaque en première période à Lorient et Lyon avait un milieu diminué à Nice. Ils ont quand même su s'imposer et mettre la pression sur l'OM. Voici tout ce qu'il faut savoir des matches de samedi.

Le PSG a signé une victoire importante à Lorient.

Crédit: Panoramic

La question : La victoire à Lorient marque-t-elle un tournant dans la saison du PSG ?

Le PSG avait déjà livré des prestations très quelconques cette saison. A Evian (0-0), à Rennes (1-1) ou à Toulouse (1-1) par exemple. Mais il n'avait jamais atteint un niveau aussi faible que celui affiché au cours de sa première période à Lorient. C'est Laurent Blanc lui-même qui le dit. Jusqu'ici, Paris ne gagnait pas ce genre de matches en championnat. Surtout quand il se retrouvait mené au score. Dans un jour sans au Moustoir, et malgré l'avantage à la marque des Lorientais, Paris est quand même parvenu à s'imposer. C'est déjà un événement.
Surtout, cette victoire permet au PSG de rester dans une dynamique de victoire. La semaine passée face à Bordeaux (3-0), il avait signé un deuxième succès consécutif en championnat pour la première fois de la saison. Ça fait trois désormais, même quatre toutes compétitions confondues en comptant sa victoire à Nicosie (0-1). Pour Paris, il était important de ne plus perdre des points en route compte tenu du rythme imposé par l'OM en tête du classement. C'est ce que les Parisiens ont su faire à Lorient. A une semaine du duel face aux Marseillais, c'était le tournant qu'ils ne devaient pas manquer.

L'image : Malbranque, symbole des ressources de l'OL

Quand les blessures s'accumulent à Lyon, les résultats ne sont pas au rendez-vous. C'est un peu l'histoire de l'OL cette saison, et les Rhodaniens avaient tout à craindre de ce déplacement à Nice avec les trois quarts de son milieu de terrain sur le flanc (Jordan Ferri et Yoann Gourcuff blessés, Maxime Gonalons suspendu). Malgré cela, et malgré l'ouverture du score niçoise, l'OL a quand même gagné à Nice. Avec un grand Alexandre Lacazette, mais aussi des habitués aux seconds rôles qui ont su assumer des responsabilités plus importantes. Steed Malbranque, auteur du but égalisateur qui a relancé les Gones, en est le plus bel exemple.
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Steed Malbranque a été décisif en égalisant pour Lyon à Nice.

Crédit: AFP

La note artistique : Stéphane Ruffier et Vincent Enyeama (10/10)

Stéphane Ruffier avait pourtant fait très fort. A un gros quart d'heure de la fin de Lille-ASSE, et alors que les deux équipes étaient à égalité (1-1), le gardien stéphanois s'est rendu coupable d'une faute évitable sur Michael Frey, provoquant un penalty pour le LOSC. Il s'est admirablement rattrapé en allant chercher le tir de Divock Origi au ras de son poteau grâce à une détente dont il a le secret.
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Ruffier (ASSE) arrête le penalty d'Origi (Lille)

Crédit: AFP

Une grosse dizaine de minutes plus tard, Vincent Enyeama a répondu de la plus belle des manières au portier des Verts. Et pris sa revanche sur Max-Alain Gradel, qui l'avait trompé de la tête à l'heure de jeu. Sur un penalty obtenu par Romain Hamouma, le Nigérian a sorti la frappe de l'Ivoirien, pourtant très puissante, pour permettre à son équipe de garder le point du nul. Saint-Etienne et Lille n'ont pu se départager, Ruffier et Enyeama non plus.
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Enyeama (Lille) arrête le penalty de Gradel (ASSE)

Crédit: AFP

On en reparlera (ou pas) cette semaine

Lyon a le co-meilleur buteur de Ligue 1, Alexandre Lacazette, et les trois meilleurs passeurs du championnat, Clinton Njie, Jordan Ferri et Alexandre Lacazette. Il ne lui manque plus que la première place du classement pour faire le Grand Chelem…
Yohan Cabaye s'est déjà plaint de son rôle et de son temps de jeu au PSG. Le milieu parisien n'a pas vraiment plaidé sa cause à Lorient, avec plusieurs pertes de balles dans des zones dangereuses et des fautes inutiles. Sa plus mauvaise prestation avec Paris. C'est vrai qu'il n'y en a pas eu beaucoup…
L'absence sur blessure de Rony Lopes depuis un mois n'était pas forcément étrangère à la mauvaise période du LOSC. Son retour était attendu. Manque de chance pour les Dogues, il a rechuté et a cédé sa place à la 42e minute face à Saint-Etienne. Encore un mois de galères pour les Nordistes ?
Que de premières pour ce 1er novembre. Modibo Maïga, Kévin Bérigaud, Michael Frey, Raphaël Guerreiro, Fodé Koita, Grégoire Puel et Florent Malouda ont inscrit leur premier but de la saison. C'est un week-end de résurrections, en fait.
Florent Malouda n'avait plus marqué en L1 depuis plus de sept ans. Il a retrouvé le chemin des filets, sur penalty, pour ponctuer un match où il avait déjà été passeur décisive pour Modibo Maïga. Malouda, la bonne pioche lorraine ?
Modibo Maïga n'avait plus inscrit un doublé en L1 depuis plus de trois ans. Face à Caen, il a mis fin à cette série en inscrivant les deux premiers messins. Maïga, l'autre bonne pioche lorraine ?
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Buteur face à Caen, Florent Malouda n'avait plus marqué en L1 depuis plus de sept ans.

Crédit: AFP

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