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5e journée de L1, antisèche : Même en Ligue 1, le PSG n’a pas le droit de se contenter de si peu

Martin Mosnier

Mis à jour 14/09/2014 à 00:27 GMT+2

Le PSG a déçu ce samedi - comme toujours à l'extérieur cette saison - alors qu'il devrait survoler les débats. Les défenseurs de L1 ont brillé par leur maladresse. Notre antisèche des matches de samedi.

Edinson Cavani (PSG), dépité face à Rennes

Crédit: AFP

La question : Paris prend-il la Ligue 1 de haut ?

Attention Paris, à force de ne pas forcer, tu risques de t'exposer. Depuis le début de saison, le PSG joue en marchant et en tongs avec des joueurs qui ne semblent pas encore totalement concernés par les enjeux domestiques. Hormis Sirigu, Verratti, Pastore, Marquinhos et Ibrahimovic, les Parisiens sont, individuellement, loin de leur niveau de l'an passé. Le 5-0 face à l'ASSE est un mirage : Paris en avait bavé avant la boulette de Ruffier qui a complètement fait couler les Verts.
Alors certes Paris n'a pas encore perdu. Alors certes, il est troisième à un point du duo Bordeaux - Saint-Etienne. Mais il ne s'est toujours pas imposé hors de ses bases alors qu'il a rendu visite à des terrains qu'il devrait piétiner de son talent (Reims, Evian-Thonon-Gaillard, Rennes). Ce samedi, le match à Rennes fut symptomatique des maux qui polluent le jeu parisien depuis le début de saison. Paris confisque le ballon mais ne sait pas quoi en faire.
Lucas n'est pas assez tranchant, Cavani trop transparent, Thiago Motta peu influent, etc. Et le collectif la joue trop facile. Même lorsque Camara ouvre la marque, Paris s'expose pour ne pas savoir enfoncer le clou. Et hormis une transversale d'Ibrahimovic et une frappe lointaine de Cavani, Paris a trop peu montré pour un géant qui devrait écraser la Ligue 1 même après cinq journées. L'écart entre les effectifs est tel que Paris n'a pas le droit de livrer des matches aussi moyens et il y a fort à parier qu'il ne proposera pas le même visage lorsque l'adversité montera d'un cran. Dès mercredi à Amsterdam, le PSG va sans doute retrouver ses esprits mais il ne doit pas oublier que la conquête européenne passera par plus de rigueur et de discipline en Ligue 1. 

L'image : Quand Zlatan succombe au charme de Costil

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Zlatan Ibrahimovic (PSG) et Benoît Costil (Rennes)

Crédit: AFP

Zlatan est en fait un grand tendre. A des lieux de son image de bad boy, de ce personnage arrogant qu'il s'est construit au fil de ses déclarations narcissiques.  On le voit ici à deux doigts de succomber. Il faut dire qu'il est tombé sur le beau gosse de la Ligue 1. Celui qui a relégué Loïc Perrin, Yoann Gourcuff, Yohan Cabaye et toutes les autres belles gueules du championnat au rang de faire-valoir.

La note artistique : 10/10 pour les défenseurs de Ligue 1

Dans une soirée de rentrée aussi triste qu'un stylo encre sans cartouche, la Ligue 1 a heureusement pu compter sur la maladresse de ses défenseurs. De Montpellier à Saint-Etienne en passant par Nice, entre csc et passe en retrait cataclysmiques, les arrières de l'élite ont offert un peu de piment à une soirée qui manquait cruellement de sel. Alors merci à Jean-Jacques Pierre pour son coup de boule dévissé, merci à Lamine Koné pour son contrôle du tibia raté, merci à Guido Milan pour sa passe en retrait complètement ratée. Trois actions qui ont complètement flingué Caen, Lorient et Metz et permis à des Stéphanois (1-0), des Montpelliérains (1-0) et des Niçois (1-0) nébuleux ce samedi de décrocher une victoire heureuse.
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Lamine Koné (Lorient) face à Anthony Mounier (Montpellier)

Crédit: AFP

On en reparlera ou pas cette semaine :

Lucas Barrios, encore transparent ce samedi, ça sent la fausse bonne idée, non ?
Cavani se débat sur son aile droite mais il brasse beaucoup de vent. Dis donc Laurent Blanc, et si Paris associait Ibra et Cavani en pointe d'un 4-3-1-2 ?
Matuidi encore sur le banc de touche et, cette fois, la condition physique n'est plus une excuse pour l'ami Blaise. Il est actuellement passé quatrième dans la hiérarchie des milieux. Celle-ci, on ne l'avait pas vu venir.
Encore une passe décisive pour le Lensois Nomenjanahary qui commence à se faire un nom. Pour lui, ce n'est pas un mince exploit.
Monaco est relégable. Derrière Reims et Metz. Alors ce n'est plus le Monaco de Falcao et James. Mais on ose espérer que Berbatov, Toulalan, Ricardho Carvalho ou Kondogbia suffisent à surnager dans une L1 de plus en plus précaire.
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