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8e journée de L1, antisèche : Cette fois, Paris a de vraies raisons de s'inquiéter

Martin Mosnier

Mis à jour 28/09/2014 à 00:01 GMT+2

Transparent lors de la première période à Toulouse (1-1), le PSG a fait preuve d'une fragilité inédite en Ligue 1 cette saison. A quelques jours du choc face au Barça, Paris inquiète. Notre antisèche des matches de samedi.

Laurent Blanc, dubitatif après le nul du PSG à Toulouse

Crédit: AFP

La question : Faut-il s'inquiéter pour le PSG ?

Oui. Jusqu'ici, le PSG donnait une impression de suffisance face aux communs des mortels de Ligue 1 qui agaçait sérieusement. Paris semblait jouer avec le frein à main comme pour se préserver en vue des grandes échéances. Mais depuis dix jours, le constat est un peu différent. D'abord, Paris a raté son premier rendez-vous européen à Amsterdam (1-1). Et après huit journées, soit près d'un quart du championnat, il compte autant de points que Metz et pourrait accuser cinq unités de retard sur l'OM en cas de victoire de Marseille sur l'ASSE dimanche.
Oui, il faut s'inquiéter pour le PSG. Peut-être qu'il finira par écraser le championnat, sans doute qu'il accrochera le titre de champion mais il a perdu la marge considérable qu'il possédait sur la concurrence. L'an dernier, il dévorait Toulouse au Stadium (2-4), ce dimanche, il a été outrageusement dominé en première période. Bien sûr, l'absence d'Ibrahimovic est un facteur déterminant. Mais la puissance financière et la profondeur de l'effectif parisien doivent lui permettre de se protéger d'un tel coup dur. Or, 45 minutes durant, le PSG a été ballotté par une équipe qui n'a pas tellement d'autres horizons que le douillet ventre mou de la L1 cette saison. "En ce moment, on n'est pas au-dessus des autres", a confirmé Laurent Blanc. Cette fois, ce n'était pas une question de suffisance, Paris était simplement moins fort que le TFC. Pendant ce temps-là, Messi et Neymar, qui viendront au Parc mardi, ont croqué Grenade en marchant (6-0). Alors oui, le PSG a quelques raisons d'être inquiet.

L'image : Bosetti, le derby dans la peau

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Alexy Bossetti après la victoire de Nice à Monaco

Crédit: AFP

Ils ont beau affirmer le contraire, les derbies sont souvent des matches comme les autres pour les joueurs de L1. Sauf pour certains, les joueurs du cru. Les Loïc Perrin ou Alexandre Lacazette. Une victoire de Nice à Monaco (0-1), la première fois depuis 10 ans, ça signifie quelque chose pour Alexy Bosetti. Pour lui, l'ancien ultra de la Populaire Sud du Stade du Ray,  le gamin du Vieux-Nice, gagner un derby azuréen, ça n'a pas de prix. Pour lui, cette 8e journée n'était pas une journée comme les autres. 

La note artistique : 0/10 aux derniers de la classe qui pètent les plombs

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Mesloub (Lorient) face à Evian

Crédit: AFP

Ils s'appellent Walid Mesloub, Chris Mavinga et Mamadou Samassa. Ils jouent à Lorient, Reims et Guingamp, trois équipes qui s'enfoncent dans leur médiocrité depuis quelques journées. Alors forcément, Walid, Chris et Mamadou ont un peu l'orgueil en vrac et les nerfs à vif. Ce samedi, alors que leurs équipes respectives coulaient respectivement face à Evian (0-2), Metz (3-0) et Montpellier (2-1), ils ont pété les plombs. Mesloub a asséné un violent "high kick", Mavinga s'est fendu d'un tacle par derrière assassin et Mamadou Samassa a collé son front contre celui de Philippe Kalt, l'arbitre de la rencontre, en lui criant violemment dessus. On ne souhaite aucun mal à nos amis bretons ou champenois mais s'ils perdent leurs nerfs dès la 8e journée, ils pourraient bien se calmer l'an prochain sur les terrains d'Angers, Laval ou Tours.

On en reparlera ou pas cette semaine :

  • Lille a gagné 1-0, victoire à la René Girard sans génie mais avec efficacité. Le LOSC, deuxième, ne fait pas rêver mais a le droit de rêver. 
  • Le regard vide de Jérémy Toulalan sur son banc après la défaite face à Nice (0-1) fiche des frissons. Le Monégasque semblait se demander ce qu'il faisait dans cette galère. On compatit Jérémy.
  • Au cœur d'une Ligue 1 tristounette depuis le début de saison, Metz est une joyeuse surprise. Cinquièmes, les Lorrains font plaisir à voir jouer. Ils s'éclatent et nous régalent.
  • Florent Malouda a délivré sa première passe décisive depuis mai 2007. A l'époque, le PSG se reposait sur Sammy Traoré et Evian jouait en CFA 2. Indémodable Malouda.
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Malouda et Falcon (Metz) face à Reims

Crédit: AFP

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