Alessandrini, Aurier, Diabaté… : Les 6 joueurs dont on attend un rebond cette saison en L1

Pour sa première saison à l'OM, l'ancien Rennais n'a pas confirmé les espoirs que Marseille plaçait en lui. En début de rencontre, Marcelo Bielsa l'a régulièrement aligné… sur le banc. Alessandrini a manqué de temps de jeu et dû se contenter de 13 titularisations en 26 matches de L1 (3 buts, 4 passes).

Pour sa fin de saison où il a été plus en vue. Mais aussi et surtout en raison des départs à Marseille. Sans Dimitri Payet et André Ayew, l'OM doit repenser son animation offensive. Et Alessandrini devrait être l'un des grands gagnants de l'affaire avec Florian Thauvin. Placé côté droit, l'ailier a d'ailleurs montré de belles choses en préparation.

Blessures, suspension de l'UEFA en Ligue des champions, CAN avec la Côte d'Ivoire : les absences de Serge Aurier ont été légion la saison passée. En concurrence avec Gregory van der Wiel au PSG, quand ce n’était pas Marquinhos qui jouait latéral droit, l'Ivoirien a connu une première saison plutôt délicate à Paris. Au final, il n'aura joué que 14 matches de L1 dont 12 comme titulaire. C'est peu, mais le PSG a levé son option d'achat en avril.

Après une saison d'adaptation à "l'univers PSG", le champion d'Afrique 2015 a tout pour exploser cette saison. Le Trophée des champions a donné le ton : il est le numéro un dans l'esprit du staff parisien devant Gregory van der Wiel. Son profil correspond à l'animation désirée par Laurent Blanc et sa forme actuelle pousse à penser que l’on va entendre parler de lui pour de bonnes raisons cette année.

A oublier. Enfin pour la deuxième partie. La faute à une opération aux genoux qui l'a éloigné des terrains pendant six mois. Le géant de Bamako (1,94 m) n'avait ainsi pas joué une minute en match officiel en 2015 jusqu'à la réception de Larnaca en Ligue Europa la semaine passée. Ce qui a laissé des regrets aux supporters bordelais. Car de son but face à Montpellier lors de la première journée à l'humiliante réception de Lyon (0-5) du 21 décembre, il avait inscrit 8 buts en 15 rencontres de L1.

"Je suis en manque. J'ai faim, j'ai la dalle !", annonce déjà Cheick Diabaté. Mais si on l'attend, c'est aussi car Bordeaux se montre dépendant des performances de son attaquant depuis quelques saisons maintenant. Efficace en préparation (2 buts contre les amateurs autrichiens de Going, un autre contre La Gantoise, un dernier contre Clermont) et buteur sur penalty en Ligue Europa, l'attaquant aux 40 buts inscrits en 105 matches de L1 disputés avec Bordeaux compte bien redevenir l'atout offensif numéro 1 des Girondins.

Brouillon sur le plan offensif, un peu trop individualiste, l'ancien Caennais a vécu un début d'exercice mitigé. Il a ensuite connu des périodes plus florissantes. Mais après avoir été l'un des fers de lance de l'attaque des Verts en 2013-2014 avec 9 buts et 4 passes décisives, il a été moins décisif devant le but adverse (3 buts en L1), même s’il a bien compensé le tout avec ses 8 passes décisives en championnat.

Il vient de prolonger son contrat. Et avec le départ de Gradel, son rôle au sein de l'attaque des Verts va être encore un peu plus déterminant. Après avoir été dans l'ombre d'Aubameyang puis de l'attaquant ivoirien, il doit être le leader de l'attaque stéphanoise cette saison. 

Deux longs tunnels de blessures. Et entre les deux, 13 petits matches de L1 où il a stabilisé la défense de Lyon. Opéré en février d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, le défenseur serbe a dû prendre son mal en patience et observer des tribunes ses coéquipiers.

Il doit regagner sa place de titulaire, surtout si Lyon recrute à son poste. Mais s'il retrouve son niveau, il peut avoir un rôle déterminant à jouer pour redonner sa stabilité à l'arrière-garde lyonnaise, qui en a bien besoin.

Ce n'est pas lui faire injure de le dire : ce n'était pas du grand Mavuba. Le milieu de terrain n'a pas eu son rendement habituel lors de la saison passée. Les doutes sur son avenir l'ont peut-être perturbé. En tout cas, l'international français a traversé des périodes compliquées, qui n'ont cependant pas remis en question son statut à Lille.

Il rêvait de partir à l'étranger. Libre, il a finalement choisi de continuer à Lille. "Un choix sportif et familial", a-t-il expliqué. Le capitaine nordiste va devoir trouver sa place dans le nouveau projet du LOSC et le système d’Hervé Renard. Le nouvel entraîneur des Dogues le sait bien : si Lille brille cette saison, les performances de Mavuba n'y seront pas pour rien. Idrissa Gueye parti, son impact s'annonce d'autant plus crucial dans l'entrejeu des Dogues. Et une grande saison pourrait lui permettre d'arracher une place dans le groupe France pour l'Euro 2016.