Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Après ASM - ETG (2-0) : Samedi, Layvin Kurzawa a privilégié la sobriété… et il a bien fait

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 19/10/2014 à 00:46 GMT+2

Critiqué et raillé sur les réseaux sociaux depuis mardi après son geste face à la Suède avec l’équipe de France Espoirs, Layvin Kurzawa a su se montrer bien plus discret face à Evian (2-0). Ce qui n’a pas empêché le latéral gauche de Monaco de réaliser un match correct.

Layvin Kurzawa avec Monaco, samedi face à Evian (2-0)

Crédit: AFP

On l’avait quitté mardi, raillé par toute la Suède à la suite de l’élimination des Bleuets lors des barrages pour l’Euro Espoirs (défaite 4-1 après la victoire 2-0 de l’aller). Il faut dire que le Monégasque y avait mis du sien en chambrant John Guidetti ouvertement après son but. Celui du 1-3 qui, quelques secondes, qualifiait virtuellement les Bleuets. Son geste, inutile et rageur, lui a été reproché toute la semaine sur l’ensemble des réseaux sociaux et par un certain Raymond Domenech, pour ne citer que lui. Samedi, pour sa première sortie depuis le retour de Suède, Kurzawa a abordé le match face à Evian dans des conditions plus que compliquées, surtout mentalement. A Lyon, Hubert Fournier a avoué avoir récupéré un Samuel Umtiti "très touché mentalement et très déçu". Et Kurzawa ? le latéral gauche a, semble-t-il, réussi à faire la part des choses.
picture

Layvin Kurzawa chambre John Guidetti lors de Suède-France.

Crédit: AFP

Alors oui, Evian n’est pas la meilleure équipe de L1. Mais là n’est pas la question. Le défenseur monégasque a tout fait pour se rendre le match facile, notamment en se montrant disponible et surtout en faisant preuve d’une grande détermination. Samedi à Louis-II, il n’a pas fait du Kurzawa offensivement, mais ce n’était pas vraiment dans l’ambiance de la rencontre non plus. Sobriété défensive, impact dans les duels et placement la plupart du temps opportun... Que dire de plus ? Leonardo Jardim attendait tout de même un peu mieux.
Il n'a pas fait un bon match, avec une ou deux erreurs. Mais il a fait son travail. Cela n'a rien à voir avec l'élimination de l'équipe de France Espoirs. Il était juste un peu fatigué.
Plus impliqué que d’habitude dans sa moitié de terrain, Kurzawa s’est révélé être un défenseur de trop haut niveau pour l’ETG qui a très vite compris que son éventuel salut passerait par l’axe et la droite de la défense monégasque. Il faut dire que lors de la première demi-heure, le latéral a gagné tous ses duels face à Fabien Camus, son adversaire direct. Kurzawa a rassuré. Et s'est sans doute rassuré.
On l’a beaucoup moins vu sur le plan offensif - son habituel point fort - mais c’est surtout car l’ASM a peu remonté le ballon. Kurzawa n’a jamais non plus ni cherché à centrer, ni eu l’occasion d’en adresser un, aucun attaquant n’étant présent devant. A l’image de Ferreira-Carrasco, Kurzawa s’est donc permis quelques rares accélérations vers l’avant, à l’image notamment de la 40e minute. Après avoir lui-même récupéré le ballon au milieu de terrain, le latéral gauche de l’ASM a réalisé une une-deux avec Moutinho. Ensuite, c’est solo. Camus, Sorlin, Abdallah, tous se sont retrouvés dans le vent face à la vitesse de l'international Espoirs. Son relais final avec Ferreira-Carrasco méritait un meilleur sort qu’un dégagement de Cambon. Un but aurait largement bonifié la prestation de Layvin Kurzawa. Mais il aurait forcé le Monégasque à le célébrer. Comme mardi ? Probablement pas.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Plus de détails
Publicité
Publicité