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Après ASM - OM (1-0) : Marseille a encore perdu chez un gros… mais, cette fois, c’est inquiétant

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 15/12/2014 à 00:42 GMT+1

A Monaco (1-0), Marseille a de nouveau perdu hors de ses bases contre un gros en Ligue 1. Une mauvaise habitude. Mais il y a pire : les Phocéens ont joué une mauvaise partition à tous les niveaux. Et ça, c'est plus rare. Notre antisèche.

André-Pierre Gignac (OM)

Crédit: Panoramic

Le jeu : Monaco a appliqué sa recette européenne

Subir puis porter le coup de grâce. Monaco a appliqué face à l’OM sa recette de la Ligue des champions. Leverkusen peut en parler. Les Monégasques n’ont pas tenu le ballon (40% de possession) et joué plus bas que leurs adversaires mais ont empoché les trois points. Ils ont bien été aidés par des Marseillais en manque d’inspiration en seconde période. Avec un Payet en difficulté au milieu de terrain, les leaders du championnat ont eu du mal à s’organiser. Si le danger est venu des côtés (centres de Thauvin et de Mendy) dans un premier temps, ils n’ont ensuite plus réussi à inquiéter Subasic. Manque d’entrain, manque de réaction après l’ouverture du score monégasque, l’OM a montré un visage qu’on n’avait pas l’habitude de voir.
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Monaco a fait chuter l'OM ce dimanche

Crédit: AFP

Les joueurs : Payet transparent, Toulalan incontournable

Dimitri Payet est brillant depuis le début de saison. Dans les grands matches en revanche, à Lyon, Paris ou Monaco, il s'éclipse discrètement. Ce dimanche, il n'a pas eu d'influence sur le jeu de l'OM. Il faut scruter attentivement la feuille de match pour se rendre compte qu'Andre Ayew a bel et bien disputé la rencontre tant le Ghanéen fut discret. Comme à Lyon où il avait laissé filer Gourcuff, Imbula a oublié Silva dans son dos sur le but monégasque. Auteur d'une première période solide, Mandanda n'a pas eu la main assez ferme sur la frappe du Portugais.
A Monaco, Ferreira-Carrasco est toujours aussi remuant. Ses dribbles et ses accélérations sont précieuses pour créer des espaces. Mais le patron reste Jérémy Toulalan. L'ancien Nantais fut une nouvelle fois monstrueux en défense centrale. Subasic a rassuré son arrière-garde en dégageant une grande sérénité et Bernardo Silva a su accélérer le jeu lorsqu'il le fallait.
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Dimitri Payet (OM)

Crédit: Panoramic

Le tournant qui n'a pas eu lieu : Dja Djédjé aurait pu tout changer 

41e minute : l'OM s'est déjà créé quelques occasions et Monaco est sur le point de craquer. A l'entrée de la surface, Gignac lance Dja Djédjé. L'Ivoirien est absolument seul face à Subasic. Sa frappe est puissante, l'OM va ouvrir le score et contraindre l'ASM à se découvrir. Mais Subasic se déploie à merveille et détourne du flanc gauche. Marseille a laissé passer sa meilleure occasion.

La stat : 0

Comme le nombre de but encaissé par Monaco lors de ses quatre dernières sorties. Ni Lens, ni Toulouse, ni le Zenit, ni l'OM n'ont trouvé la faille. Subasic y est pour beaucoup mais la confiance retrouvée d'Abdennour est capitale dans le retour en forme de l'ASM.

Le tweet qui rajeunit

La décla : Bielsa juge l’OL et le PSG plus forts, mais le résultat est identique pour l’OM

L’opposition du jour n’était pas aussi forte que celle face à Paris ou Lyon. C’est un match que l’on aurait dû gagner.

La question : Marseille peut-il être champion sans battre ses adversaires directs ? 

Sur le papier, oui. Dans la forme, c’est moins évident. Paris, Lyon, Monaco. Marseille a effectué trois gros déplacements depuis le début du championnat. Il les a tous perdus. Un constat qui fait (petite) tâche dans l’excellent début de saison phocéen. Des trois revers, celui concédé à Louis II est certainement le plus inquiétant. Lors des chocs face aux Lyonnais (1-0) et Parisiens (2-0), les Marseillais avaient laissé, malgré la défaite, une impression positive. Ils étaient à chaque fois rentrés à la Commanderie avec le sentiment de ne pas avoir démérité.
Pas cette fois-ci. Les hommes de Bielsa n’ont pas déployé leur jeu et leur intensité habituels. Ils avaient l’habitude de croquer leurs adversaires dans le pressing, d’impressionner par leur organisation offensive : ces deux éléments étaient portés disparus sur la pelouse de Louis II. Plus que les neuf points abandonnés face à des concurrents directs, c’est peut-être ce qu’il y a de plus inquiétant pour Marseille.
Lucile Alard et Martin Mosnier
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