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Après Metz - PSG (2-3), notre antisèche : À Metz, seule la victoire a rassuré le PSG

Florian Maussion

Mis à jour 22/11/2014 à 00:23 GMT+1

Arrivé à Metz avec un milieu de terrain remanié et un Ibrahimovic en phase de reprise, le PSG a arraché une victoire poussive. Si Blanc cherchait des réponses pour faire tourner son effectif, il n’a pas dû voir grand-chose sur la pelouse de Saint-Symphorien. Notre antisèche.

Marquinhos, Lavezzi, Cavani et Pastore avec le PSG face à Metz

Crédit: Panoramic

Le jeu : Une première période à oublier

Autant le dire tout de suite, ce Metz – PSG ne sera pas le match du week-end. Le scénario du début de match était conforme à ce qui était prévu. Paris a mis le pied sur le ballon et Metz a défendu en attendant une possibilité de contre. Sauf que les Messins ont (très) mal défendu et les Parisiens ont affiché un déchet technique indigne de leur standing.
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Zlatan Ibrahimovic (PSG) a buté sur Johann Carrasso (Metz) lors des rares opportunités qu'il a eues

Crédit: AFP

Privé de Verratti, forfait, Matuidi, sur le banc au coup d’envoi, et Cabaye, sorti sur blessure après seulement vingt minutes de jeu, le PSG n’a pas pu s’appuyer sur le milieu de terrain qui fait habituellement sa force. De son côté, Metz a joué à l’envers pendant quarante-cinq minutes avant de sortir la tête de l’eau et offrir un spectacle plus plaisant en seconde période.
Certes il y a eu des buts dans cette rencontre, mais quatre ont été offerts par l’adversaire. En sept minutes, Metz a donné deux buts au PSG avec une erreur défensive grossière (9e) et un csc (16e). Paris a fait encore plus fort en concédant deux penalties en à peine quatre minutes au retour des vestiaires (49e, 53e). Cinq buts mais pas une grande soirée de Ligue 1.

Les joueurs : Lavezzi n’a pas couru pour rien

Paris attendait Ibrahimovic. Souvent dominé par Choplin, le Suédois a été fantomatique. Avec 24 ballons perdus sur 59 joués, il s’est surtout signalé par son ambition vaine de faire la différence à lui tout seul. Plus souvent au milieu du terrain que sur son côté droit, Pastore a parfaitement profité des errements défensifs messins pour ouvrir le score (9e). Visiblement en confiance, il s’est offert un geste de grande classe pour éliminer deux défenseurs en fin de rencontre.
Aligné sur la gauche de l’attaque, Lavezzi n’a une nouvelle fois pas ménagé ses efforts. Mais cette fois, l’Argentin n’a pas couru pour rien. Dans tous les bons coups vendredi, il a tiré le coup-franc qui amène le but contre son camp de Bussmann (16e) avant d’inscrire celui de la victoire en fin de rencontre. Un vrai match référence pour lui.
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À Metz, Pastore et Lavezzi ont porté le PSG.

Crédit: AFP

Du côté de Metz, la solution a bien failli venir de Modibo Maïga. Très actif à la pointe de l’attaque, le Malien a remis son équipe à flot en transformant deux penalties en seconde période et aurait réalisé un triplé s’il n’était pas tombé sur un Sirigu au top de sa forme à vingt minutes du coup de sifflet final. L’apport de Krivets, entré à la pause et qui a provoqué le premier penalty, l’a bien aidé pour dynamiser une attaque messine longtemps en panne.

Le tournant qui n’a pas eu lieu : Sirigu sort la tête de Maïga

On joue la 69e minute, le score est figé à 2-2 depuis plus d’un quart d’heure. Lancé en contre sur la droite, Métanire adresse un centre en direction de Maïga qui s’élève plus haut que le défenseur parisien pour ajuster sa tête. Le ballon prend le chemin du petit filet mais Sirigu le repousse d’une manchette réflexe. La meilleure occasion pour Metz de prendre l’avantage.

La stat : 6

Metz est devenu un habitué des penalties cette saison.

La décla : Pour Laurent Blanc, Paris aurait pu tuer le match plus tôt

Notre première période a été très bien maîtrisée face à une équipe de Metz qui nous craignait beaucoup et qui a déjoué, ce qui a facilité notre jeu. Mais après le premier penalty, Metz rentre dans le match et après, on a eu une période difficile. Paris avait les moyens de gagner le match bien avant ce troisième but.

Le tweet qui nous a fait sourire : La défense de Metz a vécu un début de match compliqué…

La question : Blanc a-t-il eu les réponses qu’il cherchait au milieu du terrain ?

Verratti forfait, Matuidi ménagé, c’était l’occasion pour les habituels remplaçants de se montrer au milieu du terrain. Alignés aux côtés de Thiago Motta, Yohan Cabaye et Adrien Rabiot ont tous les deux vécus un match difficile, pour des raisons différentes.
Le premier n’a pas eu le temps de s’exprimer, sorti sur blessure après 21 minutes de jeu. Le second a voulu bien faire pour ses premières minutes avec le PSG cette saison mais il s’est trop souvent montré fébrile. À la 49e minute, il a provoqué le penalty qui a redonné espoir à Metz pour une faute évitable sur Krivets. Entré à la place de Cabaye, Clément Chantôme n’a pas été beaucoup plus heureux. S’il s’est montré solide en défense, il a cruellement manqué d’imagination pour appuyer les offensives parisiennes.
Si Blanc cherchait des solutions à Metz pour faire tourner régulièrement ses milieux, il ne les a pas encore obtenues. Si la blessure de Verratti se prolonge, l’entraîneur parisien va devoir refaire des tests. D’autant que Thiago Motta et Yohan Cabaye sont tous deux sortis pour une alerte au mollet.
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