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Après OM - OL (0-0) : "Si on ne veut pas que l'OM soit champion, il faut qu'on nous le dise"

Benoît Vittek

Mis à jour 16/03/2015 à 00:33 GMT+1

André Ayew et Rod Fanni ont eu des mots très forts après le match nul contre Lyon (0-0), suggérant que les arbitres agissaient délibérément contre l'OM. Leur colère ne correspond pas à la réalité des faits.

Le "but" d'Ocampos face à Lyon, que l'arbitre n'a pas validé.

Crédit: Panoramic

Après l'arbitrage incompétent selon Ibrahimovic, l'arbitrage partial selon les Marseillais. André Ayew était particulièrement frustré après le match nul concédé par les Marseillais face à l'Olympique Lyonnais (0-0), dimanche soir. Ça s'est vu sur la pelouse du Vélodrome, ça s'est entendu au micro de Canal+. Dès le coup de sifflet final du match, le milieu de terrain ghanéen a couru en direction de l'arbitre pour lui expliquer avec forces gestes qu'il aurait dû accorder l'ouverture du score à Lucas Ocampos une dizaine de minutes plus tôt.
Au moment de quitter le terrain, André Ayew ne décolérait pas :
Si on ne veut pas que l'OM soit champion, il faut qu'on nous le dise. (…) Il y a une grosse frustration, surtout qu'on nous vole un but.
Une demi-heure plus tard, la tension n'était pas retombée. Les Marseillais ont libéré leurs injures dans le vestiaire. Puis Rod Fanni est venu s'exprimer dans le Canal Football Club. Après la spontanéité d'Ayew ("C'est inadmissible, ce n'est pas la première fois que ça arrive à l'OM"), les mots du défenseur expérimenté étaient plus mesurés. Mais ils restaient dans la même veine.
On est très énervés. Il y a des faits très évidents. Il faut avoir envie de les voir. Quand on a envie, on voit.
Séparé du but lyonnais par une demi-douzaine de joueurs concernés par le corner préalable, l'arbitre ne pouvait pas nécessairement voir. Son incertitude explique qu'il ne soit pas intervenu. Dans une meilleure position, il se serait aperçu que le ballon a bien franchi la ligne de but d'Anthony Lopes, pour quelques centimètres. Et il aurait également vu qu'Ocampos se jette pied en avant sur Lopes. Un élément qui permet de relativiser l'injustice vécue par les Marseillais mais qui ne suffit apparemment pas à apaiser les joueurs qui, eux, voient ce qu'ils ont envie de voir. En l'occurrence, dans le cas des Marseillais, le ballon qui a franchi la ligne, mais pas le pied en avant d'Ocampos.
Le président de l'OM Vincent Labrune s'est également présenté devant la presse pour défendre ses joueurs, qu'il estime "victimes d'erreurs d'arbitrage à l'aller comme au retour". L'entraîneur Marcelo Bielsa s'est montré plus posé. Le technicien argentin n'écarte pas une erreur mais affirme que "l'arbitre est impartial". Quant au community manager de l'OM, il n'a rien trouvé à redire, même en plein match :
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