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Après PSG - OL (1-1) : S'il veut (enfin) avancer, le PSG doit ranger ses souvenirs au placard

Maxime Dupuis

Mis à jour 22/09/2014 à 11:03 GMT+2

Paris ne va pas bien. On l'a encore vu dimanche face à Lyon (1-1). Mais le club de la capitale se rassure en faisant constamment référence aux réussites de la saison dernière. C'est une erreur que le Paris Saint-Germain et Blanc doivent corriger au plus vite.

Edinson Cavani au sol

Crédit: AFP

Le Paris Saint-Germain est actuellement au creux de la vague. Et n'a toujours pas compris pourquoi. De Rennes au Parc des Princes, les résultats se suivent et se ressemblent. Les analyses aussi. Et le PSG semble préférer la technique de l'autruche à celle du coup de poing sur la table. Pourquoi ? Eh bien parce que le club de la capitale n'a toujours pas perdu le moindre match. Six rencontres en Ligue 1 : 2 victoires et 4 nuls. Ce n'est pas digne du statut d'un champion de France en titre. C'est certain. Et sur ce point, Nasser Al-Khelaïfi est plutôt lucide. Mais seule une défaite pousserait l'état-major du club de la capitale à tirer le signal d'alarme. A la vitesse où vont les choses, elle interviendra tôt ou tard.
Ce qui interpelle dans les analyses d'après-match de l'ensemble des acteurs, du premier rôle aux figurants parisiens, c'est que personne ne semble avoir pris la mesure des écueils qui guettent le PSG. Parce que personne ne comprend trop pourquoi Paris en est là aujourd'hui. Et parce que cette équipe survolait le championnat il n'y a pas si longtemps et que le danger, sur la scène hexagonale, reste quand même relatif, n’en déplaise aux supporters des dix-neuf autres écuries de Ligue 1.

Même causes, autres effets

Du coup, avec les mêmes ingrédients, tout le monde (ou presque) est convaincu que les mêmes causes produiront les mêmes effets. Mêmes joueurs (quasiment), même système, même entraîneur : ça a marché en 2013/2014, il n'y a pas de raison que cela ne fonctionne plus en 2014/2015. Et c'est bien là l'erreur. Pourtant, tout le monde est tombé dedans après le match nul concédé face à Lyon (1-1).
Je ne crois pas que ce soit un problème de schéma tactique. L'année dernière, ça marchait très bien.
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Verratti sous le maillot du PSG

Crédit: AFP

Pieds joints, Marco Verratti a ouvert le bal. Mais il n'est pas le seul et, lui, a l'excuse de la jeunesse. Laurent Blanc, lui, ne l'a plus. Et pourtant, en conférence de presse, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France a fait un festival. Morceaux choisis.
L'année dernière, en faisant de bons résultats, l'ambiance était plus détendue.
L'année dernière, quand c'était très facile, on disait qu'on n'avait qu'à se présenter sur le terrain pour gagner 3 ou 4-0.
L'an passé on se créait une multitude d'occasions de but, aujourd'hui on en a très peu.
Et encore… on en a laissé de côté. Il est désormais temps pour le Paris Saint-Germain de se tourner vers la saison en cours et de reprendre solidement les rênes. S'il suffisait de refaire ce qui a marché la saison précédente, le FC Barcelone de Pep Guardiola aurait remporté toutes des Ligue des champions de 2009 à 2012. Blanc et le Paris Saint-Germain ont désormais intérêt à se faire violence. Et trouver des solutions, qui ne peuvent décemment pas être les mêmes que celles de la saison dernière.
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Laurent Blanc lors de PSG - OL

Crédit: AFP

Face à Lyon, le "Président" a timidement essayé, avec les retours de Digne, Cabaye, Lavezzi ou Aurier dans le onze de départ. Blanc n'a pas encore renversé la table mais c'est un début. Et certaines prestations, on pense particulièrement à Digne, ne peuvent que l'encourager. Ne doivent, même, que l'encourager. Paris n'a pas le choix. Qui n'avance pas recule. Et on ne peut pas dire que le PSG soit très porté vers l’avant actuellement.
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