Avant de retrouver le Barça, le PSG s'impose à Nice (1-3) et reprend la tête

Trois jours après la claque reçue face au Barça (1-3), Paris a mis une mi-temps à se remettre la tête à l'endroit. Mais après la pause, le PSG a déroulé pour signer un large succès sur la pelouse de l'Allianz Riviera (1-3). Le champion de France reprend provisoirement la tête du championnat avec un point de plus que l'OL, qui compte le même nombre de matches mais accueille Saint-Etienne dimanche. La mission parisienne est remplie. Ce n'est cependant pas cette rencontre qui va permettre aux Parisiens d'arriver en pleine confiance mardi au Camp Nou.

Qu'importe, l'essentiel est bien là. Ce match n'était pas évident à gérer pour le PSG. Coincée quelques jours après le match aller face au Barça et avant un retour où les hommes de Laurent Blanc visent un improbable retournement de situation, cette rencontre avait tout du piège. Pendant 45 minutes, ça y a ressemblé. En première période, le PSG s'est fait bousculer. Sans rythme, sans agressivité et sans génie, la formation parisienne n'a pas montré grand-chose et a même souffert.

En l'absence de Zlatan Ibrahimovic et Marco Verratti (suspendus), ou encore Thiago Silva, Tiago Motta (blessés) et Blaise Matuidi (sur le banc), un Parisien a cependant permis d'entrevoir la lumière : Javier Pastore.  Placé plus bas sur la pelouse, l'Argentin a signé l'une de ses pires premières périodes de la saison. Mais sur un service de Lucas, il a d'abord trouvé l'ouverture du score (0-1, 40e). Et après la pause, c'est lui qui a symbolisé le regain de forme parisien. Repositionné plus haut sur le prés, il a remis Paris dans le bon sens avec Lucas Digne. Il s'est même offert un doublé (1-0, 63e) après avoir fait briller son aisance technique dans la surface sur une première frappe repoussée par Simon Pouplin.

Le match d'Edinson Cavani est beaucoup plus mitigé. Mais il y a une bonne nouvelle : l'attaquant uruguayen a stoppé sa période de disette de L1 en marquant le troisième but sur un penalty qu'il avait lui-même obtenu (1-3, 69e). S'il faut distribuer des bons points, il ne faut pas oublier Salvatore Sirigu. Impuissant sur l'égalisation de Mathieu Bodmer (1-1, 45e), le portier parisien a réalisé une parade superbe et décisive sur une tête de Carlos Eduardo (50e). Un tournant intervenu quelques minutes après une frappe de David Luiz parfaitement détournée par Simon Pouplin (48e). Après, Paris a passé la vitesse supérieure pour s'offrir une victoire logique. Merci Pastore. Il en faudra cependant beaucoup plus mardi au Camp Nou. De sa part mais aussi de celle de tous les Parisiens.