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Avant PSG - OM : Un Classique au sommet du classement, c’est très rare

Alessandro Pitzus

Publié 08/11/2014 à 12:48 GMT+1

C’est la cinquième fois seulement que le PSG et l’OM s’affrontent en Ligue 1 alors qu’ils occupent les deux premières places du classement. La rareté du concept en fait un évènement.

Zlatan Ibrahimovic face à l'OM, en 2012.

Crédit: AFP

Le PSG et l’OM ont peu de fois croisé le fer dans la peau du leader et du dauphin au même moment. Il n’existe que quatre rencontres de ce genre dans l’histoire des deux clubs. Toutes ces confrontations racontent leur propre histoire mais les différentes circonstances autour de ses matches ne permettent pas de tirer des enseignements particuliers. Les deux derniers en date (1994 et 2012) se rapprochent plus du choc de dimanche soir, par leur contexte et leur position dans le calendrier.

1989, le plus important de tous 

Pas besoin de chercher longuement dans les archives pour trouver trace d’un Classique aussi décisif pour le titre. C’est le seul, l’unique qui a vraiment compté. Deuxième à un point du PSG à trois journées de la fin du championnat, l’OM n’avait pas loupé son rendez-vous au Vélodrome contre les Parisiens. Une courte victoire 1-0 dans les arrêts de jeu (but de Sauzée) avait suffi à faire le bonheur des Olympiens. Grâce à ce court succès, les Phocéens s’étaient emparés de la première place pour ne plus la quitter et ainsi décrocher un premier titre après 17 ans de disette. Le PSG a perdu sa "finale", il ne s’en relèvera pas. Les trois dernières journées n’y changeront rien, la différence avait été faite.
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OM-PSG, 5 mai 1989.

Crédit: AFP

1993, Marseille prolonge son rêve

L’inclassable. Vainqueur de la Ligue des champions trois jours plus tôt face à l’AC Milan (1-0), l’OM a l’opportunité de décrocher le titre au Vélodrome face au PSG à l’occasion de l’avant dernière journée de championnat. Deux points séparaient les deux équipes (victoire à deux points à l’époque) mais vu le contexte, personne n’avait douté du succès des Marseillais. L’histoire était trop belle, le timing était parfait. Sur un nuage, les hommes de Raymond Goethals avaient battu le PSG (3-1) afin de décrocher un nouveau titre de champion de France... bientôt perdu sur tapis vert. Mais sur le coup, une savoureuse soirée, parfaite cerise sur le gâteau européen de l'OM.

1994 et 2012, les plus récents, les moins décisifs

Les deux derniers chocs n’ont pas la même portée, ni le même enjeu. Leur place dans le calendrier (23e journée en 1994, 8e journée en 2012) ne permet pas de dire qu’ils ont été décisifs dans l’acquisition du titre. En 1994, l’affaire OM - VA commence à faire des dégâts. L’OM est fragilisé, perd des joueurs (Boksic et Desailly), et même si le club phocéen réalise une bonne saison (2e au final), le couperet finit par tomber à la fin de saison avec une rétrogradation en Division 2 en guise de punition. Le nul 1-1 arraché au Parc lors de la 23e journée permet à Marseille de rester dans la course pendant un temps (à 4 points, victoire à deux points à l’époque) mais le PSG était plus fort cette année-là. C’est après le Classique que le PSG avait fait la différence. En restant invaincu pendant 9 matches, le club de la capitale s’était tracé une autoroute royale vers son deuxième titre national.
Le duel de 2012 est le plus précoce de la bande. Après les sept premières journées de Ligue 1, Paris et Marseille luttent en haut du classement. Au Vélodrome, le leadership provisoire est en jeu mais sûrement pas le titre. Les deux équipes s’étaient quittées sur un score de parité (2-2) mais l’identité du futur champion ne faisait aucun doute. Avec son effectif cinq étoiles, le titre ne pouvait pas échapper au PSG. Les propriétaires qataris avaient trop investi pour ça. Sans une concurrence régulière et au niveau, Paris avait survolé les débats malgré deux trois accrocs par-ci, par-là.  
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Zlatan Ibrahimovic (PSG)

Crédit: AFP

Le choc de dimanche soir offre certains points communs par rapport aux confrontations de 1994 et surtout celle de 2012. L’OM et le PSG présentent un bilan parfaitement équilibré toutes compétitions confondues (32 victoires chacun, 20 nuls et 106 buts marqués de chaque côté). Il n’y a pas plus belle occasion pour se départager.
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