Avant PSG - OM : Vincent Labrune détaille sa relation avec Marcelo Bielsa
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Mis à jour 07/11/2014 à 10:46 GMT+1
A deux jours du choc PSG-OM, match au sommet de la 13e journée de Ligue 1, Vincent Labrune s’est confié dans les colonnes du Parisien. Ses relations avec Marcelo Bielsa, le bon début de saison du club phocéen, ses déceptions de l’an passé, le président marseillais a apporté certaines précisions.
Vincent Labrune, président de l'Olympique de Marseille
Crédit: AFP
L’OM connait un début de saison exceptionnel. En tête de la Ligue 1 après 12 journées, les Phocéens se sont installés tout en haut du classement et ne comptent pas laisser leur fauteuil. Depuis les tribunes, Vincent Labrune, le président de l’OM, savoure la bonne période marseillaise après un dernier exercice ô combien compliqué. Satisfait par les résultats actuels du club, le dirigeant olympien en a profité pour détailler le tandem qu’il forme avec Marcelo Bielsa tout en apportant des précisions sur son rôle de président.
Ce qu’il n’avait jamais dit
La fameuse attaque de Marcelo Bielsa sur le mercato estival de l’OM, c’est de l’histoire ancienne pour Vincent Labrune. Le chapitre est définitivement clos. "Je ne lui en tiens absolument pas rigueur. On peut penser que le fou c’est moi, mais la sanction n’a jamais été un sujet."
Les deux hommes ont réglé la situation mi-septembre, juste après l’incident, lors d’une entrevue de trois heures, jugée "intense" selon Labrune. Ce dernier est également revenu un peu plus en détail sur sa relation quotidienne avec l’Argentin. "Bielsa me l’a dit en amont : on ne communiquera pas beaucoup pendant la saison, hormis pendant les périodes de mercato et s’il y a des problèmes majeurs."
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Marcelo Bielsa (OM)
Crédit: AFP
Les phrases à retenir
"Aux deux extrêmes, tu as Bielsa d’un côté, Baup-Anigo de l’autre, et Deschamps au milieu. Elie, comme José, ce sont des sur-affectifs. Sous leurs airs bourrus et malgré leur expérience, ils ont besoin d’être rassurés, d’échanger énormément. L’an dernier, j’ai assisté à dix mises au vert à l’extérieur, à partir la veille, à manger des pâtes, du poulet. Entraineur et directeur sportif voulaient que ça fonctionne comme ça. Mais cette situation, je la subissais, ce n’était pas mon rôle. Aujourd’hui, je peux me concentrer sur mon budget."
"Je considère que certains joueurs m’ont trahi. Je n’ai pas compris certaines attitudes. La saison dernière, je la considère comme un scandale. Après la fin du championnat, je passais mes nuits à refaire les matches. (…) On a perdu de l’argent. Mes joueurs, je ne voulais plus les voir, je ne pouvais plus les voir."
"Depuis mon arrivée (en 2011) à l’OM, j’étais proche des joueurs. Ici, c’était devenu le bureau des pleurs, et c’est un point central qu’on a évoqué avec Marcelo. Leur référent, c’est lui."
"Cheyrou (qui vient de résilier son contrat avec l’OM) ? Je l’apprécie, je lui propose un contrat à l’affect au début de l’été. On se retrouve dans une situation de blocage. (…) Je ne fais plus d’affect, je suis chef d’entreprise."
"Je ne suis pas un homme bionique, je suis 365 jours par an en communication de crise. Ma seule semaine de vacances en un an et demi, je pars en Sicile et je me prend un raz de marée médiatique à la suite de la conférence de presse de Marcelo…"
"Nasser Al-Khelaïfi ? Je l'apprécie, j'ai toujours été nickel avec lui, il l'a toujours été avec moi. On a des amis communs, on s'entend bien. Quand il faut se dépanner l'un l'autre, on le fait. En ce qui concerne, les droits télé, Nasser est impitoyable dans ce domaine."
L’instant drôle
Au cours de l’entretien, Vincent Labrune a raconté comment sa fille de deux ans et demi avait vécu son premier match au Stade Vélodrome (OM – TFC le 19 octobre dernier). Visiblement, la jeune Louyana n’a pas compris où elle se trouvait. "Elle a cru que le stade était mon bureau".
Où lire l’entretien dans son intégralité
L’interview de Vincent Labrune est à lire en intégralité en page 18 du quotidien le Parisien dans son édition du 7 novembre.
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