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Clément Grenier a déjà retrouvé son statut à Lyon, il va maintenant devoir ajuster son rôle

Damien Dorso

Mis à jour 27/04/2015 à 08:43 GMT+2

Pour sa première titularisation de la saison, Clément Grenier s’est montré à la fois actif et précis lors de la victoire lyonnaise à Reims (2-4). Il doit pourtant encore trouver sa place au sein d’une machine qui tournait bien en son absence.

Clément Grenier (Lyon)

Crédit: Panoramic

Il a dû attendre près d’un an. Clément Grenier n’avait plus débuté une rencontre de Ligue 1 depuis le mois de mai 2014. Après quelques bouts de matches au mois d’août et des entrées convaincantes récemment face à Bastia et Saint-Etienne, il a enfin connu sa première titularisation de la saison avec Lyon sur la pelouse de Reims. Le revenant a pris une part importante dans le succès des Gones en Champagne (2-4) et s’est même montré décisif. En revanche, il a parfois manqué d’automatismes avec ses partenaires et n’a pas caché une certaine déception au moment de sa sortie. "J’aurai pu jouer un peu plus, je me sentais bien", a ainsi lâché le joueur au micro de Canal+.
Longtemps handicapé par une vilaine blessure aux adducteurs qui lui avait coûté sa place au dernier Mondial, le joueur formé à l’OL n’a pas tardé à retrouver des sensations et ses qualités. Aligné à droite du milieu en losange de l’OL à la place de Jordan Ferri, relégué sur le banc, Clément Grenier a entamé la rencontre pied au plancher et a lui-même obtenu le corner sur lequel il a signé une passe décisive pour Corentin Tolisso (2e). Déjà sa deuxième offrande de la saison après celle pour Yattara contre Bastia (2-0, 32e journée). Dans le ton d’une attaque lyonnaise en feu, il a profité des largesses rémoises dans l’entre-jeu pour vite remonter le ballon et alimenter le duo Lacazette-Njié. "Je suis heureux, a-t-il confirmé au site de l’OL. Les sensations étaient bonnes".

Une entente à trouver avec Fekir

Pour son 90e match de championnat, Clément Grenier a passé une heure sur le terrain et s’est avéré précieux. Il touché 56 ballons soit très légèrement moins que Corentin Tolisso (57), Christophe Jallet (59) et Maxime Gonalons (59) qui ont disputé l’intégralité de la rencontre. S’il n’a pas osé tenter sa chance, il a joué juste comme en témoignent ses 87% de passes réussies. Il s’est également révélé précis sur les coups de pieds arrêtés et a montré qu’il n’avait rien perdu dans ce domaine. "Je pensais manquer de vivacité mais c’était bien", a conclu l’intéressé.
Cette relative omniprésence dans l’animation offensive lyonnaise a pourtant semblé nuire au rendement de Nabil Fekir. Censé mené le jeu des Gones, le nouvel international français n’a pas pu peser autant qu’il l’aurait souhaité (45 ballons, 2 tirs dont 1 cadré en 79 minutes). Fekir aime porter le ballon (5 dribbles dans ce match) tandis que Grenier a davantage brillé par ses ouvertures et ses centres. Encore plus bien que Grenier, Fekir a rejoint le banc plein de frustration. Le coach lyonnais Hubert Fournier ne pourra évidemment pas se plaindre de disposer ces deux talents mais il a désormais devoir les faire évoluer ensemble. Et le temps presse car la fin de saison approche à grands pas et le sprint final fait déjà rage.
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